Page 24 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Des langues de feu, 15 janvier
Des langues qui semblaient de feu et qui se séparaient les unes des autres
leur apparurent ; elles se posèrent sur chacun d’eux. Ils furent tous
remplis d’Esprit-Saint et se mirent à parler en d’autres langues, selon que
l’Esprit leur donnait de s’exprimer.
Actes 2 :3, 4
.
Si vous sondez les Ecritures avec un esprit doux, prêt à être instruit, vos
efforts seront richement bénis. “Mais l’homme naturel ne reçoit pas les choses
de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître,
parce que c’est spirituellement qu’on en juge.”
1 Corinthiens 2 :14
. La Bible
devrait être étudiée avec prière. Nous devrions prier comme le fit David : “Ouvre
mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi !”
Psaumes 119 :18
.
Aucun homme ne peut comprendre la parole de Dieu sans l’illumination du
Saint-Esprit. Si seulement nous nous tenions à notre juste place devant Dieu, sa
lumière brillerait sur nous en de riches et clairs rayons.
Ce fut l’expérience des premiers disciples. Les Ecritures déclarent que
“lorsque le jour de la Pentecôte arriva, ils étaient tous ensemble dans le même
lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un souffle violent qui
remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues qui semblaient de feu et
qui se séparaient les unes des autres leur apparurent ; elles se posèrent sur chacun
d’eux. Ils furent tous remplis d’Esprit-Saint et se mirent à parler en d’autres
langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.”
Actes 2 :1-4
. Dieu dé-
sire nous accorder une bénédiction similaire, quand nous la rechercherons avec
autant de ferveur.
Le Seigneur n’a pas fermé le réservoir du ciel après avoir déversé son Esprit
sur les premiers disciples. Nous aussi pouvons recevoir de la plénitude de sa
bénédiction. Le ciel est plein des trésors de sa grâce, et ceux qui s’approchent de
Dieu avec foi peuvent prétendre à tout ce qu’il a promis. Si nous n’avons pas reçu
de sa puissance, c’est à cause de notre léthargie spirituelle, de notre indifférence
et de notre indolence. Sortons de notre formalisme et de notre torpeur.
Un grand travail reste à accomplir à notre époque, et nous ne réalisons qu’à
moitié ce que le Seigneur est prêt à accomplir pour son peuple. Nous parlons
du message du premier ange, de celui du second, et nous pensons avoir quelque
intelligence du troisième, mais nous ne devrions pas nous satisfaire de notre
connaissance actuelle. Nos demandes, mêlées de foi et de contrition, devraient
monter vers Dieu pour mieux comprendre les mystères que Dieu souhaite révéler
à ses saints.
The Review and Herald, 4 juin 1889
.
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