Page 26 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Ondees de grace, 17 janvier
Demandez à l’Eternel qu’il pleuve au temps de la pluie du printemps !
L’Eternel produira des orages et leur donnera une averse de pluie, [il
donnera] à chacun de l’herbe dans la campagne.
Zacharie 10 :1
.
En Orient, la première pluie tombait à la saison des semailles. Elle était
nécessaire à la germination des semences. Sous l’influence fertilisante des
averses, la tendre pousse apparaissait. La dernière pluie, qui tombait à la fin de
la saison, mûrissait le grain et le préparait pour la faucille. Le Seigneur utilise
ces processus naturels pour représenter l’œuvre du Saint-Esprit. Tandis que la
rosée et la pluie sont données en premier pour la germination de la semence,
puis pour mûrir la moisson, de même le Saint-Esprit est accordé en premier
lieu pour mener d’étape en étape le processus de la croissance spirituelle. Le
mûrissement du grain représente l’achèvement de l’œuvre de la grâce de Dieu
dans l’âme. Par la puissance du Saint-Esprit, l’image morale de Dieu dans le
caractère est portée à la perfection. Nous sommes appelés à être complètement
transformés en la ressemblance du Christ. Plusieurs ne se sont pas préoccupés
dans une grande mesure de recevoir la première pluie. Ils n’ont pas obtenu tous
les bénéfices que Dieu leur avait préparés. Ils s’attendent à ce que le manque
soit comblé par la dernière pluie. Quand la plus riche abondance de la grâce sera
répandue, ils comptent ouvrir leurs cœurs à sa réception. Ils commettent une
erreur terrible. L’œuvre que Dieu a commencée dans le cœur humain en donnant
sa lumière et sa connaissance doit sans cesse être poursuivie. Chaque individu
doit discerner son propre besoin. Le cœur doit être vidé de toute souillure et
purifié pour être rempli de l’Esprit. C’est par la confession et le renoncement
au péché, par la prière fervente et la consécration d’eux-mêmes à Dieu, que
les premiers disciples se sont préparés à l’effusion du Saint-Esprit au jour de
la Pentecôte. La même œuvre, mais à un degré plus élevé, doit s’accomplir
aujourd’hui. Alors l’agent humain n’avait qu’à demander la bénédiction et à
s’attendre à ce que le Seigneur mène à la perfection l’œuvre qui le concernait.
C’est Dieu qui a commencé le travail, et il l’achèvera, rendant l’homme parfait
en Jésus-Christ. Mais la grâce représentée par la première pluie ne doit pas être
négligée. Seuls ceux qui vivent en fonction de la lumière reçue recevront une
lumière encore plus grande. A moins d’avancer chaque jour dans la mise en
pratique des vertus chrétiennes, nous ne reconnaîtrons pas la manifestation du
Saint-Esprit dans la dernière pluie. Elle pourra tomber sur les cœurs tout autour
de nous, mais nous ne la discernerons ni ne la recevrons.
The Review and Herald,
2 mars 1897
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