Page 267 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Joseph, 4 septembre
Dieu m’a envoyé devant vous pour vous assurer un reste dans le pays et
pour vous permettre de survivre par une grande délivrance.
Genèse 45 :7,
8
.
Dieu souhaitait qu’à travers Joseph les Egyptiens rencontrent la religion
de la Bible. Ce témoin fidèle devait représenter le Christ à la cour des rois.
Dieu s’adressa à Joseph au moyen de rêves, lui donnant une idée des hautes
responsabilités qu’il serait appelé à remplir. Ses frères, pour empêcher l’accom-
plissement de ces rêves, le vendirent comme esclave, mais leur acte cruel eut
pour conséquence les événements mêmes qui avaient été prédits.
Ceux qui se détournent de Dieu et s’opposent à sa volonté prospèrent parfois.
Cependant Dieu ne cesse de mettre en œuvre ses desseins. Il montrera avec éclat
qui est le maître des cieux et de la terre.
Avoir été vendu comme esclave en Egypte était la pire des calamités pour
Joseph ; mais il y vit la nécessité de placer sa confiance en Dieu, comme jamais
encore il ne l’avait fait quand l’amour de son père le protégeait. En Egypte, il
garda Dieu dans son cœur, ce qui lui permit d’être heureux, malgré son chagrin.
Tout comme l’arche de Dieu qui apporta le repos et la prospérité en Israël, ce
jeune homme qui aimait et craignait Dieu apporta des bénédictions à l’Egypte.
C’était si évident dans son comportement que Potiphar, dans la maison duquel
il servait, attribua les bienfaits qui le comblaient à ce jeune esclave et le traita
plutôt comme son fils. Que ceux qui aiment et honorent le nom de Dieu reçoivent
eux aussi des honneurs, et que la gloire que l’on rend à Dieu à travers eux soit
réfléchie sur eux, tels sont les desseins de Dieu.
Le caractère de Joseph ne changea pas lorsqu’on lui accorda un poste de
confiance. Dieu lui permit d’accéder à une position qui mettrait ses qualités
particulièrement en valeur. A la maison et dans les champs, la bénédiction divine
reposait sur lui. L’entière responsabilité de la maison de Potiphar lui fut confiée.
Et il manifesta toujours la plus grande intégrité, car il aimait et craignait Dieu.
The Youth’s Instructor, 11 mars 1897
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