Page 28 - Vous recevrez une Puissance (1995)

Basic HTML Version

L’Esprit intercede en notre faveur, 19 janvier
Et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est l’intention de l’Esprit :
c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints.
Romains 8 :27
.
Nous n’avons qu’une voie pour nous approcher de Dieu. Nos prières ne
peuvent monter à lui que par un seul nom — celui du Seigneur Jésus notre
avocat. Son Esprit doit inspirer nos demandes. Aucun feu étranger n’était utilisé
dans les encensoirs qui étaient balancés devant Dieu dans le sanctuaire. De
même, le Seigneur en personne doit allumer dans nos cœurs un brûlant désir, si
nous voulons que nos prières lui soient acceptables. Le Saint-Esprit en nous doit
intercéder pour nous avec des soupirs inexprimables.
Un profond sentiment de notre besoin, et un grand désir pour les choses
que nous demandons, doivent caractériser nos prières, sinon elles ne seront pas
entendues. Mais nous ne devons pas nous fatiguer et nous relâcher parce que
nous ne recevons pas immédiatement une réponse à nos prières. “Le royaume
des cieux est soumis à la violence, et ce sont les violents qui le ravissent.”
Matthieu 11 :12
. La violence dont il est ici question est une sainte ferveur, telle
que Jacob l’a manifestée. Nous n’avons pas besoin de nous forcer à éprouver des
sentiments intenses, mais calmement et avec persistance, nous devons présenter
nos demandes au trône de la grâce. Notre tâche consiste à humilier nos âmes
devant Dieu, confessant nos péchés, et de nous approcher de Dieu par la foi. Le
Seigneur a répondu à la prière de Daniel, non pas pour que Daniel s’en glorifie,
mais afin que la bénédiction reflète la gloire de Dieu. C’est le but de Dieu de se
révéler lui-même dans sa providence et sa grâce. L’objet de nos prières doit être
la gloire de Dieu, et non la glorification de nous-mêmes.
Quand nous nous jugerons faibles, ignorants et sans force, ce que nous
sommes réellement, nous nous approcherons de Dieu comme d’humbles sup-
pliants. C’est la méconnaissance de Dieu et du Christ qui permet à une âme
de devenir fière ou propre juste. Le sentiment d’un homme d’être grand ou
bon est la sûre indication que cet homme ne connaît pas Dieu. La fierté est
toujours associée à la déchéance. Quand la gloire divine fut révélée à Daniel, il
s’exclama : “Les forces me manquèrent, mon visage pâlit et fut décomposé, et
je n’eus plus aucune force.”
Daniel 10 :8
.
A l’instant où l’humble chercheur voit Dieu tel qu’il est, à ce moment même
il se percevra lui-même comme Daniel s’est perçu. Toute élévation de soi dans la
vanité disparaîtra au profit d’un profond sentiment de la sainteté de Dieu et de la
justice de ses exigences. Le fruit d’une telle expérience se manifestera dans une
vie de dévouement et de renoncement.
The Review and Herald, 9 février 1897
.
[28]
24