Page 293 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Jean le revelateur, 30 septembre
Moi Jean, qui suis votre frère et qui prends part à la tribulation, à la
royauté et à la persévérance en Jésus, j’étais dans l’ile appelée Patmos, à
cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus.
Apocalypse 1 :9
.
Selon les apparences extérieures, les ennemis de la vérité triomphaient.
Mais la main de Dieu était à l’œuvre, invisible dans l’obscurité. Le Seigneur
permit que son serviteur soit emmené dans un lieu où il pouvait se révéler à lui
comme jamais auparavant, où il pouvait lui confier des connaissances infiniment
précieuses pour l’Eglise, où l’isolement ouvrait l’oreille et le cœur. L’homme
qui exila Jean n’en était pas moins responsable de ses actes, mais il devint un
instrument de Dieu et son effort même pour éteindre la flamme de la vérité la
mit au contraire en relief.
Jean perdait la compagnie de ses frères et sœurs croyants, mais rien ne pou-
vait lui faire perdre la compagnie du Christ. Ce dernier baigna son serviteur
d’une grande lumière. Il veilla sur son disciple banni et lui donna de lui-même
une magnifique révélation. Ce disciple bien-aimé fut comblé d’immenses béné-
dictions. En compagnie des autres disciples, il avait marché et parlé avec Jésus,
apprenant et se nourrissant de ses paroles. Il avait souvent posé la tête sur la
poitrine du Sauveur. Mais il avait également rendez-vous avec lui à Patmos.
Dieu, le Christ et les armées célestes furent les compagnons de Jean sur l’île
solitaire. Il reçut d’eux des instructions d’une valeur infinie. C’est là qu’il mit
par écrit les visions et les révélations qu’il reçut de Dieu relatant les derniers
événements de l’histoire de la terre. Quand sa voix ne pourrait plus donner
témoignage de la vérité, les messages reçus à Patmos devaient pénétrer partout
comme une lumière brillante. Hommes et femmes apprendraient d’eux quels
étaient les desseins de Dieu, non seulement en ce qui concernait la nation juive,
mais aussi toutes les nations de la terre.
The Signs of the Times, 22 mars 1905
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