Page 297 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Un don magnifique, 2 octobre
Celui qui nous affermit avec vous en Christ et qui nous a donné l’onction,
c’est Dieu. Il nous a aussi marqués de son sceau et a mis dans nos cœurs
les arrhes de l’Esprit.
2 Corinthiens 1 :21, 22
.
En donnant le Saint-Esprit, Dieu ne pouvait donner davantage. Rien ne peut
être ajouté à un tel don. Par lui, tous nos besoins sont comblés. Le Saint-Esprit
est la présence vivante de Dieu en nous, et si nous savons l’apprécier, il fera
naître en nous la louange et la gratitude et jaillira constamment dans le cœur
jusque dans la vie éternelle. La restauration de l’Esprit en nous est l’alliance
de la grâce. Si peu de personnes, pourtant, savent apprécier ce don merveilleux
pour lequel Dieu a payé si cher et que, cependant, il offre gratuitement à tous
ceux qui le désirent ! Lorsque la foi se saisit de cette bénédiction, il en résulte un
bien spirituel d’une immense richesse. Mais trop souvent, ce bienfait n’est pas
apprécié. Nous avons besoin d’ouvrir notre entendement pour en comprendre la
valeur. [...]
A quel amour magnifique Jésus n’a-t-il pas condescendu ! Il encourage ses
fidèles à demander le Saint-Esprit. En leur proposant la tendresse paternelle de
Dieu, il les encourage à faire preuve de foi pour recevoir ce don. Notre Père
céleste est plus disposé à accorder le Saint-Esprit à ceux qui le désirent que des
parents terrestres à donner de bonnes choses à leurs enfants.
Quelle bénédiction plus merveilleuse Dieu pouvait-il promettre ? Que faut-il
de plus pour faire naître une réponse et inspirer au fond de chaque âme le désir
de la recevoir ? Comment transformer nos tièdes suppliques en soif intense ?
Nous ne demandons pas assez à Dieu, qui nous a tant promis. Elevons nos
aspirations, attendons-nous à davantage, et nos requêtes seront empruntes de
l’influence vivifiante qui inonde l’âme pleine d’attente, certaine d’être entendue
et répondue. Nous ne glorifions pas le Seigneur lorsque nous lui adressons de
ternes supplications impliquant qu’on en attend rien. Il désire que chaque croyant
s’approche du trône de grâce avec sincérité et confiance.
The Signs of the Times,
7 août 1901
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