Page 310 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Revetir Un habit de circonstance, 15 octobre
Le roi entra pour voir les convives, et il aperçut là un homme qui n’avait
pas revêtu un habit de noces. Il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici
sans avoir un habit de noces ? Cet homme resta la bouche fermée.
Matthieu 22 :11, 12
.
Abandonnez votre habit de citoyen et revêtez les vêtements de noces préparés
par le Christ. Vous pourrez alors vous asseoir avec le Christ-Jésus dans les lieux
célestes. Dieu accueille ceux qui viennent à lui tels qu’ils sont. Il est inutile de se
revêtir de ses propres mérites en cherchant la justification de soi, en se réclamant
de ce qu’on estime être de bonnes actions, en tirant fierté de ses connaissances.
Et tandis que vous marchez et travaillez, le cœur plein d’humilité et de douceur,
une œuvre que seul Dieu peut faire s’accomplit pour vous. Dieu travaille en vous
pour accomplir son bon plaisir, c’est-à-dire pour vous voir demeurer en Christ et
en son amour.
Que rien ne dérobe votre paix, votre repos, la certitude d’être accepté dès
maintenant. Saisissez-vous de chaque promesse. Elles sont toutes vôtres si vous
remplissez les conditions requises. Une entière soumission, l’acceptation des
lois de vie du Christ, tel est le secret d’un repos complet dans son amour.
Qui peut se réclamer d’un tel repos ? Il vient quand on a écarté toute auto-
justification, tout raisonnement égocentrique. Il nous faut apprendre sa douceur
et son humilité avant de pouvoir faire l’expérience d’une promesse pleinement
accomplie : “Vous trouverez du repos pour vos âmes.”
Matthieu 11 :29
. C’est en
prenant exemple sur les façons d’être du Christ que le moi est transformé, en
acceptant son joug, puis en se soumettant pour apprendre de lui.
Donner sa vie au Christ signifie bien davantage que la plupart des croyants ne
l’imaginent. Dieu appelle à une soumission complète. Nous ne pouvons recevoir
le Saint-Esprit tant que nous ne brisons pas tout ce qui nous attache aux aspects
critiquables de notre caractère et qui nous empêchent de prendre le joug du
Christ et d’apprendre de lui. On a tous beaucoup à apprendre. Tous, nous devons
être formés par le Christ.
The Review and Herald, 25 avril 1899
.
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