Page 315 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Accepter l’influence de l’Esprit, 20 octobre
Puisque nous avons de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de
toute souillure de la chair et de l’esprit, en développant jusqu’à son terme
la sainteté dans la crainte de Dieu.
2 Corinthiens 7 :1
.
Le Seigneur nous a envoyé des avertissements, des conseils et des répri-
mandes, afin de nous donner la possibilité de corriger nos erreurs avant que
celles-ci ne deviennent une seconde nature. Mais si nous refusons la discipline
divine, Dieu n’intervient pas pour nous contrecarrer. Il ne fera pas de miracle
pour que la graine semée ne lève pas et ne porte pas de fruit. Celui qui fait
preuve d’infidélité ou d’indifférence envers la vérité divine moissonne ce qu’il a
lui-même semé. Combien de personnes font ce type d’expérience ! Elles écoutent
dans la plus grande indifférence les vérités qui, par le passé, avaient pourtant
touché leur être le plus profond. Elles ont semé des graines de négligence,
d’indifférence ou de révolte et la récolte est en conséquence.
Combien de soi-disant chrétiens sont froids comme la glace ou impénétrables
et durs comme le roc ? C’est pour cette raison que le Seigneur a endurci le cœur
du pharaon. Dieu s’est adressé au monarque égyptien par la bouche de Moïse
en lui donnant les preuves les plus éclatantes de sa puissance ; mais le pharaon
refusa avec obstination de reconnaître ce qui l’aurait conduit à la repentance.
Dieu n’envoya aucune puissance surnaturelle pour endurcir le cœur du monarque
rebelle, mais le fait de résister à la vérité lui retira le Saint-Esprit, et il demeura
dans l’obscurité et l’incroyance qu’il avait choisies.
En résistant à l’influence de l’Esprit, les hommes se coupent de Dieu, qui ne
peut plus les éclairer. Aucune révélation de sa volonté ne peut plus les atteindre
dans leur incroyance.
Comme j’aimerais amener tous les soi-disant disciples du Christ à com-
prendre ce qu’il en est ! Tous, nous semons dans la chair ou dans l’Esprit et nous
récoltons la moisson correspondante. En choisissant nos loisirs et notre métier,
ne prenons que le plus excellent. On ne devrait pas laisser ce qui appartient au
monde, ou ce qui est superflu ou dégradant, contrôler nos affections et notre
volonté.
The Review and Herald, 20 juin 1882
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