Page 328 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Le reveil de la Pentecote, 1
er
novembre
Beaucoup de signes et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les
mains des apôtres. Ils se tenaient tous d’un commun accord au portique
de Salomon.
Actes 5 :12
.
Le Christ a donné à son Eglise de quoi se transformer, à la façon d’un
corps illuminé de lumière céleste et possédant la gloire d’Emmanuel. Son but
est d’entourer chaque chrétien d’une atmosphère pleine de paix et de lumière
spirituelle. Celui qui met son moi de côté, ouvre son cœur à l’œuvre du Saint-
Esprit et vit totalement pour Dieu accomplit un service infiniment utile.
Quelles furent les conséquences de l’effusion de l’Esprit le jour de la Pente-
côte ?
La joyeuse nouvelle du Sauveur ressuscité fut annoncée jusqu’aux confins
des terres habitées. Le cœur des disciples débordait d’une bienveillance si intense
qu’elle les poussa à aller témoigner jusqu’aux extrémités de la terre : “Je ne
me glorifierai de rien d’autre que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ.”
Galates 6 :14
. Et tandis qu’ils proclamaient la vérité qui était en Jésus, les cœurs
cédaient à la puissance de ce message. L’Eglise voyait venir à elle de toutes les
directions des multitudes de convertis. Les récidivistes se reconvertissaient. Les
pécheurs s’unissaient aux chrétiens dans leur quête de la Perle de grand prix.
Des hommes qui avaient été des opposants acharnés de l’Evangile en de-
vinrent les champions. La prophétie selon laquelle les faibles deviendraient
“comme David,” et la maison de David “comme l’ange de l’Eternel” (
Zacharie
12 :8
) s’accomplissait. Chaque chrétien voyait en son frère l’image de l’amour et
de la bienveillance divines. Un seul intérêt, un seul sujet d’émulation motivaient
les disciples. Les croyants avaient pour seule ambition celle de ressembler au
Christ et d’œuvrer pour agrandir son royaume.
Remarquez que c’est seulement quand les disciples eurent réalisé une unité
parfaite, quand ils eurent cessé d’aspirer à la place la plus élevée, que l’Esprit
se répandit sur eux. Ils étaient “d’un commun accord”. Ils avaient mis de côté
leurs différences. Et selon le témoignage que l’on donne d’eux après l’effusion
de l’Esprit, leur attitude ne changea en rien après.
The Review and Herald, 30
avril 1908
.
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