Page 337 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Selon le bon vouloir de Dieu, 10 novembre
Nicodème reprit la parole : Comment cela peut-il se faire ? Jésus lui
répondit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne sais pas cela ! En vérité, en
vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons
témoignage de ce que nous avons vu ; et vous ne recevez pas notre
témoignage. Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses
terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses
célestes ?
Jean 3 :9-12
.
Un prix infiniment élevé a été payé pour permettre aux hommes d’atteindre
la perfection du caractère chrétien. Ceux qui ont ressenti les Saintes Ecritures
comme étant l’expression de la voix de Dieu et qui désirent en suivre les ensei-
gnements doivent étudier tous les jours, recevant ainsi la ferveur et la puissance
spirituelles qu’accorde le Saint-Esprit à chaque chrétien véritable.
Le Saint-Esprit est un aspect du divin agissant en toute liberté d’action. Le
Dieu du ciel se sert de son Esprit comme il lui semble bon. Aucun esprit humain,
aucun jugement, ni aucune méthode propres aux hommes ne peuvent limiter
son action, ni décider de la façon dont il va opérer. On ne peut pas davantage
ordonner au vent de souffler dans une certaine direction, ni de se comporter de
telle manière I Comme le vent qui se déplace avec force, faisant plier et brisant
sur son chemin des arbres majestueux, le Saint-Esprit touche puissamment les
cœurs, et aucun être humain limité ne peut en restreindre les effets. [...]
Nicodème avait du mal à s’incliner devant la vérité, parce qu’il ne comprenait
pas ce que signifiait cette puissance envoyée par Dieu. Pourtant, il admettait
les faits naturels, même s’il ne pouvait les expliquer, ni même les comprendre.
Comme d’autres hommes à travers les siècles, il estimait que les formes rituelles
et les cérémonies étaient plus essentielles à la religion que l’action en profondeur
de l’Esprit de Dieu. [...]
Les ruisseaux seront purifiés quand la fontaine des cœurs sera débarrassée
de ses souillures. Celui qui pratique une religion formelle, une apparence de
sainteté, n’est pas réellement en sécurité. La vie chrétienne correspond non à une
modification ou à une amélioration de la vie d’avant, mais à une transformation
en profondeur. Il y a mort au péché et au moi et renaissance à une vie nouvelle.
Or ce changement ne peut avoir lieu que sous l’action du Saint-Esprit.
The Signs
of the Times, 8 mars 1910
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