Page 353 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Temoigner hardiment, 26 novembre
Nous vous avions formellement défendu d’enseigner en ce nom-là. Et voici
que vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et que vous
voudriez faire retomber sur nous le sang de cet homme ! Pierre répondit
ainsi que les apôtres : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.
Actes
5 :28, 29
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J’entendis ceux qui avaient revêtu l’armure de Dieu annoncer la vérité avec
une grande puissance et une grande efficacité. Je vis des gens enchaînés : des
femmes par leur mari et des enfants par leurs parents. Les personnes honnêtes
que l’on avait empêchées d’entendre la vérité, se saisissaient avec enthousiasme
des vérités prêchées. Elles n’avaient plus peur de leur entourage. Pour elles,
seule la vérité comptait. Elle leur était plus précieuse que la vie. Ces personnes
en avaient eu si soif et si faim! Je demandai ce qui les avait ainsi changées. Un
ange répondit : “La pluie de l’arrière-saison, le rafraîchissement lié à la présence
du Seigneur, le grand cri du troisième ange.”
Une grande puissance accompagnait ces élus. L’ange me dit : “Regarde !”
Mon attention se porta sur les méchants ou incroyants. Ils étaient en émoi. Le
zèle et la puissance dont le peuple de Dieu faisait preuve les avaient secoués et
ils enrageaient. La confusion régnait. Je les vis prendre des mesures contre le
groupe qui possédait la puissance et la lumière de Dieu. L’obscurité se fit plus
épaisse autour des fidèles, et pourtant ils se tenaient debout, approuvés de Dieu
et confiants. Je les vis troublés.
Ensuite, je les entendis crier vers Dieu avec ferveur. Jamais ils ne cessèrent
de crier, ni de jour, ni de nuit. J’entendis ces paroles : “Que ta volonté soit faite,
oh ! mon Dieu ! Permets à ton peuple de s’échapper si ton nom en est glorifié !
Délivre-nous des païens autour de nous ! Ils veulent notre mort, mais ton bras
peut nous sauver.” Ce sont là toutes les paroles dont je me souviens. Ces croyants
semblaient profondément conscients de leur misère et montraient une entière
soumission à la volonté divine. Et pourtant, tous sans exception adressaient à
Dieu d’émouvantes prières et luttaient, comme Jacob, pour être délivrés.
The
Review and Herald, 31 décembre 1857
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