Page 383 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Une place sur son trone, 24 décembre
Le vainqueur, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai
vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.
Apocalypse 3 :21
.
La victoire nous appartient, pleinement. Jésus est mort pour nous offrir une
voie de salut, pour que nous maîtrisions tout défaut, résistions à toute tentation
et nous asseyions finalement avec lui sur son trône.
La foi et le salut sont les privilèges qu’il nous offre. La puissance de Dieu
n’a en rien diminué. Elle peut être accordée aussi gracieusement aujourd’hui
qu’autrefois. Mais l’Eglise n’a plus assez de foi pour demander assez d’énergie
pour lutter comme Jacob, en criant : “Je ne te laisserai point partir sans que tu
me bénisses.”
Genèse 32 :27
. La foi qui persiste est morte. Elle doit renaître
dans le cœur du peuple de Dieu. Celui-ci doit demander la bénédiction de Dieu.
Lorsqu’elle est pleinement vivante, la foi élève toujours vers Dieu et sa gloire,
tandis que l’incroyance entraîne toujours plus bas vers l’obscurité et la mort.
Beaucoup de croyants sont si absorbés par leurs contrariétés et soucis mon-
dains qu’ils n’ont guère de temps à consacrer à la prière, qui n’a pour eux que
peu d’intérêt. Peut-être observent-ils une forme de culte, mais il leur manque un
véritable esprit de supplication. Ces chrétiens-là sont loin des desseins de Dieu.
Jésus, notre modèle, passait beaucoup de temps à prier. Et comme ses requêtes
étaient ferventes ! Si lui, le Fils bien-aimé de Dieu, intercéda avec autant de
ferveur et de détresse en notre faveur, avec quelle ardeur ne devrions-nous pas
lutter avec Dieu, nous dont la force dépend entièrement de lui.
Nous ne devrions pas nous sentir satisfaits tant qu’un seul péché reste à
confesser. Ensuite, le privilège et le devoir de croire que Dieu nous a acceptés
sont les nôtres. Nous n’avons pas à attendre des autres qu’ils se hâtent dans
l’obscurité et obtiennent la victoire pour nous. Nous n’en profiterons pas long-
temps. C’est par principe que l’on doit servir Dieu et non par sentiment. C’est
matin et soir que nous devons remporter des victoires sur nous-mêmes au sein de
nos familles. Nos tâches quotidiennes ne devraient pas nous en éloigner. Prenons
le temps de prier et, ce faisant, croyons que Dieu nous entend. La réponse ne
viendra pas forcément tout de suite, car notre foi doit être testée. Dieu nous
éprouvera pour voir si nous avons confiance en lui et si notre foi est vivante et
constante.
The Review and Herald, 4 septembre 1883
.
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