Page 55 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Les gouts changent, 14 février
Que vous abandonniez la conversation passée du vieil homme, qui est
corrompu par ses convoitises trompeuses.
EphÉsiens 4 :22
(selon la King
James).
Jean a déclaré : “La lumière [Christ] brille dans les ténèbres [c’est-à-dire le
monde], et les ténèbres ne l’ont pas accueillie. [...] Mais à tous ceux qui l’ont
reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en
son nom et qui sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair ni de la volonté
de l’homme, mais de Dieu.”
Jean 1 :5, 12-13
. La raison pour laquelle le monde
incrédule n’est pas sauvé, c’est qu’il a refusé de se laisser éclairer. La vieille
nature, née du sang et de la volonté de la chair, ne peut hériter du royaume de
Dieu. Les vieilles manières, les tendances héréditaires, les habitudes anciennes
doivent être abandonnées, car la grâce ne s’hérite pas. La nouvelle naissance
consiste à former de nouvelles motivations, de nouveaux goûts, de nouvelles
tendances.
Ceux qui sont engendrés à une nouvelle vie par le Saint-Esprit, deviennent
participants de la nature divine, et dans toutes leurs actions et leurs habitudes, ils
manifesteront la relation qui les unit au Christ. Quand des hommes qui prétendent
être chrétiens gardent tous leurs défauts de caractère et de tempérament, en quoi
leur situation diffère-t-elle de celle des mondains ? Ils n’apprécient pas la vérité
dans ses fonctions de sanctification et de purification. Ils ne sont pas nés de
nouveau. [...]
Que personne ne conserve l’impression qu’un changement de comportement
est inutile. Ceux qui pensent ainsi ne sont pas préparés à s’engager dans l’œuvre
de Dieu, car ils ne sentiront pas la nécessité de tendre en permanence vers un
idéal plus élevé, par des progrès continuels. Personne ne marchera en sécurité à
moins de se méfier de lui-même et de s’imprégner constamment de la parole de
Dieu, l’étudiant avec un cœur désireux de voir ses propres erreurs, de connaître
la volonté du Christ, et de prier pour que cela puisse s’accomplir en lui, par
lui et au travers de lui. Il montre que sa confiance ne réside pas en lui-même,
mais en Christ. Ces personnes tiennent la vérité pour un trésor sacré, capable
de sanctifier et d’élever, et ils cherchent constamment à mettre leurs paroles et
leurs actes en harmonie avec ses principes. Ils tremblent, craignent que leur moi
soit idolâtré, et qu’ainsi leurs défauts soient reproduits en ceux qui se confient
en eux. Ils cherchent en permanence à soumettre le moi, à mettre de côté tout ce
qui en serait l’émanation, et de combler la place par la douceur et l’humilité du
Christ. Ils regardent à Jésus, croissant à sa mesure, recueillant de lui lumière et
grâce, afin de les répandre sur d’autres.
The Review and Herald, 12 avril 1892
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