Page 61 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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Demeurer en Christ, 20 février
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut
de lui-même porter du fruit s’il ne demeure sur le cep, de même vous non
plus, si vous ne demeurez en moi.
Jean 15 :4
.
Nous avons besoin de prier pour l’attribution de l’Esprit divin comme remède
pour des âmes malades du péché. Les vérités de surface de la révélation, simples
et faciles à comprendre, sont acceptées par plusieurs comme fournissant tout ce
qui est essentiel. Mais le Saint-Esprit, agissant sur la pensée, éveille un désir
profond pour une vérité immaculée de toute erreur. Celui qui désire réellement
savoir ce qui est vrai ne peut rester dans l’ignorance, car de précieuses vérités
récompensent le chercheur diligent. Nous avons besoin de ressentir la puissance
de conversion de la grâce de Dieu, et j’exhorte tous ceux qui ont fermé leurs
cœurs à l’Esprit de Dieu de décadenasser la porte, et de plaider avec ferveur :
“Demeure en moi.” Pourquoi ne nous prosternerions-nous pas devant le trône
de la grâce divine, priant pour que l’Esprit de Dieu puisse être déversé sur nous
comme il le fut sur les disciples ? Sa présence adoucira nos cœurs endurcis, nous
remplira de joie, nous transformant en canaux de bénédiction.
Le Seigneur souhaiterait que chacun de ses enfants soit riche en foi, et cette
foi est le fruit de l’action du Saint-Esprit sur la pensée. Il réside en chaque âme
qui le reçoit, avertissant l’impénitent et lui indiquant Jésus, l’Agneau de Dieu,
qui ôte les péchés du monde. Il fait briller la lumière dans les esprits de ceux
qui cherchent à coopérer avec Dieu, leur accordant l’efficacité et la sagesse pour
réaliser son œuvre.
Le Saint-Esprit ne laisse jamais sans secours une âme qui regarde à Jésus. Il
s’imprègne du Christ et le révèle à celui qui cherche. Et si l’œil ne quitte pas
Jésus, l’action de l’Esprit ne se relâche pas jusqu’à ce que l’âme soit modelée
à son image. A travers l’influence généreuse de l’Esprit, le pécheur est changé
dans son esprit et ses desseins, jusqu’à ce qu’il devienne un avec le Christ. Son
affection pour Dieu s’accroît. Il a faim et soif de justice, et par sa contemplation
du Christ, il est changé de gloire en gloire, de caractère en caractère, et ressemble
toujours davantage à son Maître.
The Signs of the Times, 27 septembre 1899
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