Page 77 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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La patience, 6 mars
Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous
d’ardente compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience.
Colossiens 3 :12
.
Le Capitaine de notre salut a mis de côté toute réputation, et a pris sur lui la
forme d’un serviteur, afin que l’humanité soit alliée à la divinité. L’homme doit
représenter le Christ. Il sera patient envers son prochain, plein de pardon et d’un
amour semblable à celui du Christ. Celui qui est vraiment converti manifestera
du respect envers ses frères ; il agira selon l’ordre du Christ. Jésus a déclaré :
“Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres ;
comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous
connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les
autres.”
Jean 13 :34, 35
. Là où l’amour du Christ abonde dans l’âme, cet amour
trouvera une expression qui sera comprise par le monde. [...]
Tous ceux qui prononcent le nom du Christ ne sont pas un avec lui. Ceux qui
ne possèdent pas l’Esprit et la grâce du Christ ne lui appartiennent pas, quelle
que soit leur profession de foi. Par leurs fruits vous les reconnaîtrez. Les us et
coutumes du monde ne mettent pas en pratique les principes de la loi de Dieu, et
par conséquent ne respirent pas de son Esprit et n’expriment pas son caractère.
La ressemblance au Christ se révélera seulement chez ceux qui portent l’image
divine. Seuls ceux qui sont modelés par l’opération du Saint-Esprit sont comptés
comme accomplissant la parole de Dieu, et exprimant la pensée et la volonté de
Dieu.
Il existe dans le monde un christianisme contrefait aussi bien qu’un christia-
nisme authentique. L’esprit véritable d’un homme apparaît dans sa manière de
traiter ses semblables. Nous pouvons nous demander : représente-t-il le caractère
du Christ en esprit et en action ? Ou manifeste-t-il simplement les traits de carac-
tère naturels et égoïstes qui appartiennent aux gens de ce monde ? La profession
de foi ne vaut rien pour Dieu. Avant qu’il ne soit trop tard pour redresser les
torts, que chacun se demande : “Qui suis-je ?” Il dépend de nous de savoir si
nous formerons un caractère qui nous qualifiera à faire partie de la famille royale
de Dieu en haut.
The Review and Herald, 9 avril 1895
.
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