Page 97 - Vous recevrez une Puissance (1995)

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La confiance, 26 mars
N’abandonnez donc pas votre assurance qui comporte une grande
récompense !
Hébreux 10 :35
.
Jean déclare : “Voici l’assurance que nous avons auprès de lui : si nous
demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons
qu’il nous écoute, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous
possédons ce que nous lui avons demandé.”
1 Jean 5 :14, 15
. Présentons à loisir
ces points devant les membres, afin que leurs idées s’élargissent et que leur foi
s’accroisse. Ils devraient être encouragés à demander beaucoup, et attendre sans
douter les richesses de sa grâce ; car par Jésus nous pouvons pénétrer dans la
salle d’audience du Très-Haut. Par ses mérites, nous avons accès au Père par un
seul Esprit.
Oh ! que nous puissions approfondir notre expérience par la prière ! Avec
confiance, nous pouvons nous approcher de Dieu, sachant ce qu’est la présence
et la puissance de son Saint-Esprit. Nous pouvons confesser nos péchés, et à
l’instant même, tandis que nous demandons, savoir qu’il pardonne nos trans-
gressions, parce qu’il a promis de le faire. Nous devons exercer notre foi, et
manifester une ferveur et une humilité authentiques. Nous ne pourrons jamais
faire ainsi sans la grâce du Saint-Esprit. Nous devons nous abaisser aux pieds de
Jésus, ne chérir aucun égoïsme, ne manifester aucune auto-élévation, mais en
toute simplicité, chercher le Seigneur, demandant son Saint-Esprit comme un
petit enfant qui demande du pain à ses parents.
Nous avons notre part à accomplir, adopter le Christ comme notre Sauveur
personnel, et, nous tenant à l’ombre de la croix du Calvaire, “regarder et vivre”.
Dieu s’est réservé ses enfants. Et, tandis qu’ils se mettent en relation avec
lui, ils ont prise sur Dieu, et obtiennent la victoire. De nous-mêmes, nous ne
pouvons rien ; mais par la grâce de son Saint-Esprit, la lumière et la vie nous
sont accordées, et l’âme est remplie d’un désir ardent et profond de Dieu et
de sainteté. Le Christ nous conduit alors au trône de grâce, et nous revêt de sa
justice ; car le Seigneur Dieu du ciel nous aime. Nous ne nous laisserons pas
aller à douter que son cœur nous soit ouvert. Tandis que Jésus, notre intercesseur,
plaide pour nous dans le ciel, le Saint-Esprit produit en nous le vouloir et le faire
selon son bon plaisir. Tout le ciel s’intéresse au salut de l’âme. Quelle raison
avons-nous alors de douter que le Seigneur veuille nous aider et nous aide ?
The
Signs of the Times, 3 octobre 1892
.
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