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Principes et méthodes de travail
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une vérité valable en dehors de toute considération religieuse. Elle
révèle une vérité absolue, reconnue dans le monde des affaires.
Même à notre époque de course à l’argent, où la rivalité est si vive,
les méthodes si peu délicates, il est encore généralement reconnu
qu’un jeune homme débutant dans la vie possédera, avec l’honnêteté,
l’assiduité, la modération, la pureté, le sens de l’économie, un capital
plus précieux que ne le serait n’importe quelle somme d’argent.
* * * * *
Pourtant, même parmi ceux qui apprécient ces qualités et re-
connaissent qu’elles sont issues de la Bible, peu discernent sur quel
principe elle repose.
La base de l’honnêteté dans les affaires, et d’une réussite authen-
tique, c’est la reconnaissance que Dieu possède toutes choses. Le
Créateur est le premier propriétaire ; nous sommes ses intendants.
Tout ce que nous avons, c’est lui qui nous l’a confié, pour que nous
l’utilisions selon ses voies.
Cette obligation repose sur chaque homme, et concerne toutes les
activités humaines. Que nous le reconnaissions ou non, nous sommes
des administrateurs auxquels Dieu a accordé talents et aptitudes,
placés dans le monde pour accomplir l’œuvre qu’il nous a confiée.
A chaque homme est distribuée “sa tâche” (
Marc 13 :34
), tâche
à laquelle le disposent ses capacités, tâche dont sortira le plus grand
bien pour lui-même et pour ses semblables, à la plus grande gloire
de Dieu.
Ainsi notre travail, notre vocation fait partie du plan divin, et
tant que nous l’assumons selon la volonté du Seigneur, il prend lui-
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même la responsabilité des résultats. “Comme ouvriers avec Dieu”
(
1 Corinthiens 3 :9
), notre part est d’accepter avec foi la direction
divine. Alors il n’y a pas place pour l’inquiétude. Il nous faut être
assidus, fidèles, appliqués, économes, réservés. Chacune de nos pos-
sibilités doit être exploitée au maximum. Nous ne dépendons pas de
l’issue de nos efforts, mais de la promesse de Dieu. La parole qui
nourrissait Israël au désert, et Elisée pendant la famine, a toujours
la même puissance. “Ne vous inquiétez donc pas, en disant : Que
mangerons-nous ? Ou : Que boirons-nous ? [...] Cherchez premiè-