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Etude de la physiologie
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Il faut que les enfants apprennent très tôt les rudiments de la
physiologie et de l’hygiène, dans des leçons simples et faciles. Ce
travail devrait être commencé par les mères, à la maison, et continué
avec soin à l’école. Au fur et à mesure que les enfants avancent en
âge, leurs connaissances dans ce domaine devraient grandir jusqu’à
ce qu’ils soient capables de se prendre en charge. Ils devraient com-
prendre combien il est important de se défendre contre la maladie
en veillant à la bonne santé de chaque organe, et apprendre à venir à
bout des affections et accidents banals. Toutes les écoles devraient
enseigner la physiologie et l’hygiène et avoir, autant que possible, les
moyens d’illustrer ces leçons sur l’agencement, le fonctionnement
et le soin du corps.
Certains sujets, qui ne sont pas inclus habituellement dans les
études de physiologie, devraient attirer l’attention — des sujets d’une
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importance bien plus grande que beaucoup de ces détails techniques
qui sont couramment enseignés aux étudiants dans cette discipline.
Le point de départ de tout enseignement dans cette matière est le
suivant : les jeunes devraient apprendre que les lois de la nature sont
les lois de Dieu — au même titre que les préceptes du Décalogue.
Les lois qui gouvernent notre organisme ont été écrites par Dieu sur
chacun de nos nerfs, de nos muscles, sur chaque fibre de notre corps.
Toute négligence, toute violation consciente de ces lois est une faute
contre notre Créateur.
Comme il est nécessaire, alors, qu’une connaissance approfon-
die de ces lois soit dispensée ! Il faudrait accorder aux principes
d’hygiène relatifs à la nourriture, à l’exercice, à la garde des enfants,
aux soins donnés aux malades et à bien d’autres sujets semblables
beaucoup plus d’attention qu’il n’est coutume de le faire.
Les influences réciproques qu’exercent l’esprit sur le corps et le
corps sur l’esprit doivent être soulignées. La puissance électrique
du cerveau, stimulé par l’activité mentale, vivifie le corps entier et
apporte ainsi une aide inestimable dans le combat contre la mala-
die. Il faut le mettre en évidence. Il faut montrer le pouvoir de la
volonté, de la maîtrise de soi dans la protection et le recouvrement
de la santé, le rôle déprimant et souvent désastreux de la colère, du
mécontentement, de l’égoïsme, de l’impureté face à l’extraordinaire
pouvoir vivifiant de la gaieté, de la générosité, de la reconnaissance.