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Éducation
les jeunes comprennent, en étudiant le récit de ces événements, que
la prospérité des nations est liée à la reconnaissance des principes
divins. Qu’ils étudient l’histoire des grands courants réformateurs et
voient comment leurs principes ont triomphé, malgré le mépris et la
haine, malgré la prison et l’échafaud, et à travers tous les sacrifices.
Une étude ainsi menée ouvrira l’intelligence des jeunes sur les
réalités de la vie. Elle les aidera à comprendre les lois de relations et
de dépendances, à se rendre compte que nous sommes étonnamment
solidaires les uns des autres dans le mouvement des sociétés et des
nations, et que l’oppression ou la dégradation d’un seul est une perte
pour tous.
Pour l’enseignement des mathématiques, il faut être pratique. Les
jeunes, les enfants doivent apprendre non seulement à résoudre des
problèmes imaginaires, mais aussi à tenir un compte exact de leurs
recettes et dépenses. Ils doivent apprendre à bien utiliser l’argent.
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Qu’ils soient à la charge de leurs parents ou qu’ils s’assument eux-
mêmes, garçons et filles doivent s’habituer à choisir et à acheter
leurs propres vêtements, leurs livres, tout ce qui leur est nécessaire ;
en tenant leurs comptes, ils découvriront, comme ils ne pourraient le
faire d’aucune autre façon, la valeur de l’argent et son bon emploi.
Cette éducation leur apprendra à distinguer la véritable économie
de l’avarice d’une part, et de la prodigalité d’autre part. S’ils sont
bien guidés, ils apprendront à être généreux, à donner, non sur un
coup de tête ou sous l’effet d’une exaltation passagère, mais avec
régularité et détermination.
Ainsi chaque étude peut participer à la résolution du plus grand
des problèmes : former des hommes et des femmes capables de faire
face aux responsabilités de la vie.
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