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Vies d’hommes de Dieu
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dans la faim et dans la soif ; souvent dans les jeûnes, dans le froid et
le dénuement.”
2 Corinthiens 11 :26, 27
.
“Insultés, nous bénissons ; persécutés, nous supportons ; calom-
niés, nous consolons ; ... [nous sommes regardés] comme attristés,
et nous sommes toujours joyeux ; comme pauvres, et nous enri-
chissons plusieurs ; comme n’ayant rien, et nous possédons tout.”
1
Corinthiens 4 :12, 13
;
2 Corinthiens 6 :10
.
C’est dans le service que Paul trouva sa joie ; et à la fin de sa vie,
lorsqu’il pesa ses luttes et ses victoires, il put dire : “J’ai combattu
le bon combat”
2 Timothée 4 :7
.
Ces histoires présentent un intérêt vital, surtout pour les jeunes.
Moïse renonça au royaume qui s’offrait à lui, Paul à vivre riche et
honoré de son peuple ; tous deux choisirent une vie difficile, mais
au service de Dieu. Nombreux sont ceux qui pourraient croire que
c’était là une vie de renoncement et de sacrifice. Qu’en était-il en
réalité ? Moïse “estimait en effet que l’opprobre du Christ était une
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plus grande richesse que les trésors de l’Egypte” (
Hébreux 11 :26
),
et il en était bien ainsi pour lui. Quant à Paul, il déclara : “ce qui
était pour moi comme un gain, je l’ai considéré comme une perte
à cause du Christ. Et même je considère tout comme une perte
à cause de l’excellence de la connaissance de Christ-Jésus, mon
Seigneur. A cause de lui, j’ai accepté de tout perdre, et je considère
tout comme des ordures, afin de gagner Christ.”
Philippiens 3 :7, 8
.
Il était heureux de son choix.
A Moïse s’offraient le palais et le trône des Pharaons ; mais les
plaisirs coupables qui entraînent l’homme à oublier Dieu régnaient
dans les cours royales, et Moïse leur préféra “les biens durables et
la justice”
Proverbes 8 :18
. Au lieu de s’attacher à la grandeur de
l’Egypte, il abandonna sa vie au dessein divin. Au lieu de légifé-
rer pour l’Egypte, il fit connaître au monde ces règles qui sont la
sauvegarde du foyer et de la société, la pierre angulaire sur laquelle
s’élèvent les nations — ces règles que les plus grands hommes consi-
dèrent aujourd’hui comme la base de ce qu’il y a de meilleur dans
les gouvernements terrestres.
La grandeur de l’Egypte n’est plus que poussière. Sa puissance,
le raffinement de sa civilisation ont passé. Mais l’œuvre de Moïse
ne périra jamais. Les grands principes de droiture qu’il a passé sa
vie à poser sont éternels.