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Éducation
La vie de labeur, de responsabilités pesantes que connut Moïse
fut illuminée par la présence de celui qui “se signale entre dix mille”,
dont toute la personne est “désirable”
Cantique des cantiques 5 :10,
16
. Avec le Christ dans la longue marche au désert, avec le Christ
sur la montagne de la transfiguration, avec le Christ dans les cours
célestes : sa vie fut une vie bénie et une source de bénédictions sur
la terre, elle fut honorée dans le ciel.
[80]
De même Paul, dans ses nombreuses peines, fut soutenu par
la puissance de la présence divine. “Je puis tout par celui qui me
fortifie.” “Qui nous séparera de l’amour de Christ ? La tribulation,
ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou le dénuement, ou le
péril, ou l’épée ? [...] Dans toutes ces choses, nous sommes plus que
vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car je suis persuadé que ni
la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni
l’avenir, ni les puissances, ni les êtres d’en haut, ni ceux d’en bas,
ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu
en Christ-Jésus notre Seigneur.”
Philippiens 4 :13
;
Romains 8 :35,
37-39
.
Cependant Paul espérait une joie en récompense de ses peines —
cette joie même pour laquelle le Christ souffrit la croix et méprisa
l’humiliation — , la joie de voir un jour le fruit de son travail. “Qui
donc est en effet notre espérance, notre joie, notre couronne de
gloire ? écrivait-il aux chrétiens de Thessalonique. N’est-ce pas vous
aussi, devant notre Seigneur Jésus, à son avènement ? Oui, vous êtes
notre gloire et notre joie.”
1 Thessaloniciens 2 :19, 20
.
Qui peut mesurer les résultats de l’œuvre de Paul en faveur de
notre monde ? De toutes les influences salutaires qui adoucissent
la souffrance, soulagent le chagrin, refrènent le mal, élèvent la vie
au-dessus de l’égoïsme et de la chair, l’animent de l’espoir de l’im-
mortalité, combien sont dues à l’action de Paul et de ses compagnons,
qui, de l’Asie aux rives de l’Europe, proclamèrent l’Evangile du Fils
de Dieu, dans des voyages alors à peine remarqués ?
Cela valait-il la peine d’avoir été l’instrument de Dieu pour
déverser ses bénédictions sur le monde ? Et cela vaudra-t-il la peine
de contempler, pendant l’éternité, le résultat de son travail ?
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