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Pour l’auteur, l’éducation ne s’adresse pas à l’intelligence seule.
L’enfant, comme l’homme, est un tout. Sa vie, pour être harmo-
nieuse, doit être à la fois corporelle, intellectuelle, affective, pratique
et sociale, mais aussi spirituelle. Ellen White refuse une éducation
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au rabais, sans de nécessaires disciplines et ayant pour objet un être
incomplet. Notre société est en train de mesurer les conséquences
tragiques d’une “éducation” (mais peut-on la nommer ainsi ?) qui a
cru pouvoir faire l’économie de la vie intérieure, de ses racines pro-
fondes, de ses finalités supérieures. Voilà pourquoi le lecteur ne sera
pas surpris, quelles que soient, par ailleurs, sa position ou ses convic-
tions personnelles, de voir la place que l’auteur laisse à la Bible et à
celui qu’elle révèle, Jésus-Christ, l’Educateur par excellence. Cette
éducation, qui vise non seulement la vie terrestre, sans la négliger
aucunement, mais encore la vie éternelle, acquiert alors tout son
sens. Perspective vertigineuse qui pourrait devenir angoissante par
la responsabilité qu’elle entraîne si, en traçant l’itinéraire, l’auteur
ne rappelait constamment les moyens mis à notre disposition par
Dieu pour y parvenir.
Dès lors la poésie ou la nature, le travail manuel ou l’alimenta-
tion, l’étude de l’histoire ou de la biologie, la manière de se vêtir ou
de vivre le jour du repos ne constituent plus une mosaïque fragmen-
taire et insignifiante mais une vaste fresque, signe et avant-goût du
Royaume des Cieux.
Le souhait très profond des éditeurs est que cet ouvrage soit
une contribution, modeste mais réelle, à l’éducation permanente de
l’homme intègre, total, à son renouveau puissant.
Les éditeurs
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