La polémique
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d’une grande émotion survenue brusquement et que les passions ont
été excitées parce qu’on a assisté à un débat, à une violente joute
oratoire portant sur les deux aspects de la question : pour ou contre
la vérité. On crée ainsi un antagonisme farouche ; des positions et
des décisions rapides sont prises. Il en résulte un échauffement des
esprits. La sérénité et le discernement font grandement défaut. S’il
advient que cet état d’excitation décline et si une réaction se fait
jour par suite d’une fâcheuse maladresse, l’intérêt ne pourra jamais
plus être suscité. Les sentiments et la sympathie ont été éveillés chez
ces personnes, mais leur conscience n’a pas été convaincue ; leur
cœur n’a pas été brisé et humilié devant Dieu. —
Testimonies for
the Church 3 :218
(Publ. 1872).
Présenter la vérité à des esprits prévenus
— Les serviteurs
de Dieu ne devraient pas considérer comme un grand privilège
l’occasion de pouvoir participer à une discussion. Il ne faut pas
mettre en relief tous les points de notre foi devant des foules ayant
des préjugés. ... Nous devrions commencer par traiter les vérités que
nous partageons avec nos auditeurs et gagner ainsi leur confiance. —
Testimonies for the Church 3 :426
(Publ. 1875).
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Confrontés à Satan lui-même
— Les prédicateurs qui com-
battent ceux qui s’opposent à la vérité de Dieu n’ont pas à rencontrer
l’homme seulement, mais Satan et ses légions d’anges. Satan guette
l’occasion de remporter un avantage sur les prédicateurs qui dé-
fendent la vérité, et lorsque ceux-ci cessent de mettre toute leur
confiance en Dieu, lorsque leurs paroles ne sont plus conformes à
l’esprit et à l’amour du Christ, les anges de Dieu ne peuvent plus
les affermir et les éclairer. Ils les abandonnent à leurs propres forces
et les mauvais anges injectent les ténèbres. C’est la raison pour la-
quelle les ennemis de la vérité paraissent parfois avoir l’avantage et
la discussion fait plus de mal que de bien. —
Testimonies for the
Church 3 :220, 221
(Publ. 1872).
Lorsqu’un débat ne peut être évité
— Quand, pour l’avan-
cement de la cause de la vérité et pour la gloire de Dieu, il est
nécessaire de rencontrer un opposant, avec quelle prudence et quelle
humilité ne devraient-ils [les défenseurs de la vérité] pas engager le
débat ! En sondant leur cœur, en confessant leurs péchés, en priant
avec ferveur, souvent même en jeûnant pour un temps, ils devraient
supplier Dieu de les aider tout particulièrement et de permettre à