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Les sacrements
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Il exprimait par là son intention de jauger le véritable état du cœur
et de l’esprit de ceux qui y participaient. —
Manuscrit 8, 1897
.
En tout temps et en tous lieux
— A la place de la fête natio-
nale que le peuple juif avait célébrée, il [Jésus-Christ] institua un
mémorial : l’ablution des pieds et le repas sacré, qui devaient être
pratiqués par ses disciples en tout temps et dans tous les pays. Ils
sont ainsi appelés à renouveler les gestes du Christ, afin que tous
puissent comprendre qu’un ministère digne de ce nom suppose un
service désintéressé. —
The Signs of the Times, 16 mai 1900
.
La fréquence
— Lors de ce dernier acte du Christ, qui a consisté
dans le partage du pain et du vin avec ses disciples, Jésus s’est
personnellement engagé envers eux comme leur Rédempteur, par
une nouvelle alliance aux termes de laquelle il était écrit et certifié
que tous ceux qui accepteraient le Christ par la foi recevraient toutes
les bénédictions que le ciel peut prodiguer, et dans la vie présente,
et dans la vie éternelle.
La charte de cette alliance devait être ratifiée par le propre sang
du Christ, qui avait été l’objet des offrandes sacrificielles d’autrefois,
et que le peuple choisi du Seigneur devait garder présent à son esprit.
Le Seigneur désirait que ce repas soit célébré fréquemment, afin
de nous remémorer le sacrifice qu’il a consenti en donnant sa vie
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pour la rémission des péchés de tous ceux qui croient en lui et
qui l’acceptent. Cette cérémonie ne doit pas être exclusive comme
beaucoup le voudraient. Chacun doit y participer publiquement et
pouvoir dire : “J’accepte le Christ comme mon Sauveur personnel.
Il a donné sa vie pour moi, afin que je sois délivré de la mort.” —
The Review and Herald, 22 juin 1897
.
Une expérience
— Sabbat matin, tandis que l’église de... célé-
brait les services sacrés, frère... était présent. Il fut invité à participer
à l’ablution des pieds, mais il dit qu’il préférait y assister en spec-
tateur. Puis il demanda si la participation à cette cérémonie était
obligatoire pour pouvoir prendre ensuite la communion ; nos frères
lui répondirent que ce n’était pas obligatoire, et que par conséquent
il serait accueilli à la table du Seigneur. Ce sabbat fut un moment in-
oubliable pour cet homme ; il dit que ce jour avait été le plus heureux
de sa vie.
Plus tard, il exprima le désir de me rencontrer, et nous avons
eu un entretien très agréable. Ce qu’il me dit était fort intéressant,