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Évangéliser
ne laisser aucun tissu infectieux susceptible de faire resurgir le mal.
Une fois que la réprimande a été faite, la repentance et la confession
se manifestent, et Dieu pardonnera et guérira gracieusement. Quand
les péchés sont confessés, le Seigneur pardonne toujours. —
The
Review and Herald, 11 décembre 1900
.
Perturbateurs dans l’église
— Il y a dans nos églises des gens
qui professent la vérité, mais qui ne sont que des obstacles à la
réforme qui doit s’y produire. Ils ne sont que des “bâtons dans
les roues” de l’œuvre du salut. On les trouve souvent en train de
se chicaner. Le doute, la jalousie et la suspicion sont les fruits de
l’égoïsme et semblent faire partie intégrante de leur nature. J’appel-
lerai cette catégorie de personnes les perpétuels contestataires. Ils
font à l’église plus de mal que ce que deux prédicateurs pourraient
faire pour en annuler l’effet. Ils sont une charge pour elle et un lourd
fardeau pour les ministres de l’Évangile. Ils vivent dans un climat
de doute, de jalousie et de soupçon. Il faut beaucoup de temps et
d’efforts aux ambassadeurs du Christ pour réparer leurs méfaits et
pour rétablir l’harmonie et l’union dans l’église. Tout cela mine le
courage et les forces des serviteurs de Dieu et les empêche de se
qualifier pour l’œuvre qui consiste à sauver de la ruine les âmes qui
se perdent. Dieu rétribuera ces perturbateurs de Sion selon leurs
œuvres.
Les ministres du Christ devraient remplir la tâche qui leur est
impartie, et ne pas se laisser freiner dans leur action par ces agents
de Satan. Si les prédicateurs se laissent détourner de la grande œuvre
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qui consiste à délivrer le dernier message d’avertissement et de sa-
lut, ces perturbateurs seront suffisamment nombreux pour contester,
ergoter, critiquer pour occuper en permanence les serviteurs de Dieu.
Si l’église ne dispose pas de l’énergie voulue pour maîtriser les sen-
timents rebelles et non sanctifiés des mécontents de la communauté,
il vaut mieux abandonner à eux-mêmes l’église et ces mécontents
plutôt que de perdre les occasions de gagner des centaines de per-
sonnes qui formeraient de meilleures églises et qui auraient en leur
sein des éléments de cohésion et de puissance.
La meilleure chose que les prédicateurs et les églises aient à
faire est de laisser tous ces mécontents et ces gens tortueux retourner
à leur propre élément, puis de s’éloigner du rivage, d’avancer en
pleine eau, et de jeter à nouveau le filet de l’Évangile afin de saisir