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Évangéliser
succès. Nous devons poursuivre la lutte jusqu’à la victoire. Le Sei-
gneur n’a jamais été dépourvu de témoins. La vérité doit être pré-
sentée dans les différentes banlieues de Newcastle [Nouvelle-Galles
du Sud]. Parfois, nous devrons parler en plein air. Je l’ai fait deux
dimanches après-midi avec de bons résultats. ...
A Auburn, localité située à treize kilomètres de Coorambong, on
a trouvé une église où je dois prendre la parole dès que j’en aurai
le temps, c’est-à-dire dimanche prochain ou huit jours plus tard. Si
nous n’avions pas obtenu l’autorisation de parler dans cette église,
nous aurions dû tenir notre réunion en plein air. —
Lettre 76, 1899
.
Dans les régions rurales
— Actuellement, nous tenons des
réunions en plein air. Récemment, je me suis adressée deux fois
à quatre-vingt dix personnes à Dora Creek, localité située à cinq
kilomètres de Coorambong, et deux semaines plus tard — dimanche
dernier en fait — à Martinsville, au milieu d’un riche herbage, je me
suis adressée à soixante auditeurs. En guise de sièges, des planches
avaient été disposées en demi-cercle. Quelques personnes étaient
assises sur des couvertures posées sur l’herbe ; d’autres auditeurs
étaient restés assis dans leur voiture à cheval à l’extérieur de la
barrière.
Les réunions en plein air sont le seul moyen d’atteindre ces gens.
Certains semblent particulièrement intéressés. Deux ou trois sont
sur le point de prendre une décision, et les champs sont mûrs et prêts
pour la moisson. Si nous ne faisons pas un effort déterminé pour
sortir de notre cercle immédiat afin de rencontrer les gens là où ils
sont, nous ferons obstacle au salut de beaucoup d’âmes.
Nous n’avons pas le moindre espoir de pénétrer dans les petites
églises rustiques de la brousse. L’autorisation de rassembler le public
dans ces églises et de lui parler nous a été catégoriquement refusée.
Mais dans le grand temple du Seigneur : en plein air — le ciel est
notre voûte, et la terre notre plancher — nous pouvons avoir des
auditeurs qui, autrement, ne viendraient pas nous entendre. Nous
faisons de notre mieux pour élever bien haut la bannière de la vérité
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dans ces localités. Le peuple n’a pas de bergers. Ainsi, à Cooram-
bong, l’Église d’État demeure fermée semaine après semaine, et les
gens sont privés de sermons. Dans ces conditions, nous avons une
grande œuvre à faire dans les endroits écartés et grâce à des réunions
en plein air. Je suis retenue pour une réunion de ce type, dimanche