Problèmes particuliers à l’évangélisation en milieu urbain
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sérieux. Il est vrai que si nous voulons nous acquitter de notre devoir
envers ceux qui ignorent le message dans ces localités, il nous faudra
beaucoup d’argent ; c’est pourquoi Dieu veut que nous parlions et
que nous usions de notre influence pour que nous employions les
moyens dont nous disposons avec sagesse en vue de ce type d’action
particulière. —
Manuscrit 45, 1910
.
Nécessité d’une collaboration enthousiaste
— Dans nos
grandes villes, il faut nous efforcer de travailler la main dans la
main. Dans l’esprit et la crainte de Dieu, les prédicateurs devraient
agir comme un seul homme, travaillant avec zèle et dynamisme. Evi-
tons les actions d’éclat et les compétitions. Qu’il y ait au contraire
un esprit de repentance, une affection vraie, une coopération en-
thousiaste, une émulation réciproque dans le but noble et sincère
d’apprendre des leçons d’abnégation, de générosité pour le salut des
âmes qui périssent. —
Manuscrit 128, 1901
.
Remercions Dieu de ce qu’un certain nombre d’ouvriers s’em-
ploient de toutes leurs forces à élever des monuments pour son nom
dans nos grandes villes laissées à l’abandon. Souvenons-nous que
nous avons le devoir d’encourager ces ouvriers. Le manque de consi-
dération et le peu de soutien dont on fait preuve envers nos fidèles
messagers dans nos grands centres urbains, déplaisent à Dieu. —
Manuscrit 154, 1902
.
Importance d’un travail suivi
— Lors des efforts faits dans
les grandes villes, la moitié du travail est accomplie en vain parce
qu’ils [les ouvriers] s’arrêtent trop tôt de travailler pour s’en aller
dans un autre endroit. L’apôtre Paul œuvrait longtemps dans les
territoires où il se trouvait : il poursuivait sa tâche pendant une année
dans un endroit et dix-huit mois dans un autre. Le fait d’avoir arrêté
précipitamment un effort entrepris s’est fréquemment soldé par de
lourdes pertes. —
Lettre 48, 1886
.
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