Les étrangers qui vivent au milieu de nous
573
proches de nous dans les grands centres urbains, dans les villes et
dans les secteurs ruraux.
Il convient que ceux qui dirigent l’œuvre élaborent intelligem-
ment des plans pour que le message du troisième ange soit annoncé
aux centaines de milliers d’étrangers qui résident en Amérique. Dieu
désire que ses serviteurs fassent fidèlement leur devoir à l’égard
des millions de gens qui habitent les grandes villes, et de ceux en
particulier qui sont venus vivre dans ces grands centres urbains de
notre pays et qui sont originaires des nations de la terre. Un grand
nombre de ces immigrés sont ici grâce à la Providence de Dieu, afin
qu’ils aient la possibilité de connaître la vérité pour notre temps.
Si nous travaillions consciencieusement pour les étrangers habi-
tant les villes de notre patrie, il en résulterait de grands bienfaits pour
la cause de Dieu dans les pays lointains. En effet, parmi ces hommes
et ces femmes, certains, après avoir accepté la vérité, pourraient bien-
[512]
tôt posséder les qualifications requises pour travailler en faveur de
leur peuple, dans ce pays et dans d’autres. Un grand nombre d’entre
eux pourraient retourner dans leur pays d’origine, dans l’espoir de
gagner leurs compatriotes à la vérité. Ils pourraient rechercher leurs
parents et leurs voisins et porter à leur connaissance le message du
troisième ange. —
The Review and Herald, 29 octobre 1914
.
Un moyen de propager le message à toutes les nations
— Il
plairait à Dieu que son peuple déploie de plus grands efforts que
par le passé pour faire connaître la vérité pour cette époque aux
étrangers résidant en Amérique. ... Comme je le répète depuis des
années, si nous discernions rapidement les ouvertures providentielles
de Dieu, nous verrions, dans les multiples occasions d’atteindre les
nombreux immigrés d’Amérique, un moyen voulu de Dieu pour
la propagation rapide du message du troisième ange parmi toutes
les nations du globe. Le Seigneur, dans sa Providence, a conduit
des hommes jusqu’à nos portes, et les met en quelque sorte dans
nos bras, pour qu’ils puissent connaître la vérité, et être formés afin
d’accomplir une tâche qui n’est pas à notre portée et qui consisterait
à faire briller la lumière devant des hommes parlant d’autres langues
que la nôtre.
Nous avons une œuvre considérable à accomplir. Le monde doit
être averti. La vérité doit être traduite en de nombreuses langues,
pour que toutes les nations puissent jouir de son influence pure et