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Sanctification et sainteté illusoires
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refusée. Avec le père du mensonge, elles recevront le salaire de la
désobéissance. —
The Review and Herald, 26 juin 1900
.
Autre erreur : les commandements auraient été abolis
— Le
Christ en a averti ses disciples : “Gardez-vous des faux prophètes.
Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont
des loups ravisseurs.”
Matthieu 7 :15
. Il nous exhorte à ne pas nous
laisser séduire quand ces faux prophètes exposent leurs doctrines.
Ils nous disent que les commandements de Dieu ont été abrogés à la
mort du Christ. Ferons-nous confiance à ces hommes qui prétendent
être sanctifiés tout en refusant d’obéir à Dieu ? Ils prétendent que
le Seigneur leur a dit qu’ils n’ont plus besoin d’observer les dix
commandements mais le leur a-t-il réellement dit ? Nullement : Dieu
ne ment pas.
[536]
Satan, le père du mensonge, induisit Adam en erreur de la même
façon, quand il lui dit qu’il n’avait pas besoin d’obéir à Dieu, et que,
s’il transgressait la loi, il ne mourrait pas. Adam a été pris au piège,
et, à cause de sa faute, il a déclenché un déluge de malédictions sur
le monde. Satan dit aussi à Caïn qu’il n’était pas nécessaire qu’il
se conforme exactement aux prescriptions divines concernant la
manière d’offrir un agneau immolé. Caïn obéit à la voix du séducteur,
et comme Dieu n’accepta pas son offrande tandis qu’il accueillit
favorablement celle d’Abel, Caïn se mit en colère et tua son frère.
Nous devons savoir à quelle voix nous prêtons attention ; s’il
s’agit de celle du Dieu vivant et vrai ou de celle du grand apostat. ...
Lorsque le type rejoignit l’antitype à la mort du Christ, l’offrande
sacrificielle cessa. Dès lors, la loi cérémonielle était abolie. Mais
par la crucifixion, la loi des dix commandements fut confirmée.
L’Évangile n’a pas abrogé la loi ; il n’en a pas supprimé un seul trait
de lettre. La loi nous engage toujours à la sainteté en toute chose.
Elle est l’écho de la voix même de Dieu, qui adresse à chacun cette
invitation : Monte plus haut. Sois saint, toujours plus saint. —
The
Review and Herald, 26 juin 1900
.
Un autre extrême
— En tant que peuple, nous sommes tombés
dans l’erreur opposée. Nous reconnaissons les exigences de la loi de
Dieu et nous enseignons aux gens qu’ils ont le devoir de lui obéir.
Nous croyons qu’il faut donner tout, mais nous ne comprenons pas
qu’il faut prendre aussi bien que donner. Nous n’avons pas cette
confiance, cette foi qui permet à l’âme de demeurer en Christ. Nous