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Évangéliser
Ne vantez personne ; ne flattez personne, et ne permettez à per-
sonne de vous vanter ou de vous flatter. Satan s’en chargera suffisam-
ment. Oubliez l’instrument, et regardez à Jésus. Louez le Seigneur.
Donnez gloire à Dieu. Chantez à Dieu dans vos cœurs. Parlez de
la vérité. Parlez de l’espérance chrétienne, du ciel des chrétiens. —
Manuscrit 8a, 1888
.
Ne soyons pas susceptibles
— Ne soyons pas trop sensibles.
Nous n’avons pas à être sur la défensive quand il s’agit de notre sus-
ceptibilité ou de notre réputation, mais nous avons à veiller au salut
des âmes. C’est ainsi que nous oublierons les petites divergences
que nous avons avec nos semblables. Quoi que l’on pense de notre
personne, quoi que l’on nous fasse, rien ne doit nous priver de notre
unité avec le Christ, de la communion avec le Saint-Esprit. —
The
Ministry of Healing, 485
(Publ. 1905).
Cultiver la bonne humeur et la joie
— Si nous avons l’assu-
rance — lumineuse et claire — de notre salut, nous refléterons la
bonne humeur et la joie qui conviennent à tout disciple de Jésus-
Christ. L’influence adoucissante, apaisante de l’amour de Dieu, qui
se traduit dans la vie de tous les jours, fera impression sur les esprits
et sera une odeur de vie pour la vie. Mais si l’on fait preuve d’un es-
prit de condamnation, beaucoup d’âmes se détourneront de la vérité
pour rejoindre les rangs de l’ennemi. Pensée solennelle entre toutes !
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Se dévouer avec patience en faveur de ceux qui sont tentés exige
que nous engagions un combat avec notre moi. —
Lettre 1a, 1894
.
Doux et humble de cœur
— La qualité de notre œuvre ne
consiste pas à faire beaucoup de bruit dans le monde, à déployer un
zèle, une ardeur et une activité animés par notre force. La qualité
de notre œuvre dépend de la mesure du Saint-Esprit que nous avons
reçue. La valeur de notre œuvre dépend aussi de notre confiance
en Dieu, qui sanctifie notre esprit, afin que par la patience nous
maîtrisions nos âmes. Nous devrions prier Dieu sans cesse pour
lui demander d’accroître nos énergies, de nous rendre forts de sa
force, et d’allumer dans nos cœurs la flamme de son amour. Ce sont
ceux qui sont doux et humbles de cœur qui contribuent le mieux à
l’avancement de la cause de Dieu. —
Manuscrit 38, 1895
.
L’œuvre de Dieu n’est pas la nôtre, mais la sienne
— Voilà ce
qu’il nous faut comprendre : ce n’est pas notre œuvre, mais celle de
Dieu ; nous sommes seulement des instruments entre ses mains pour