L’esprit du ministère
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preuve. Souvenez-vous que Dieu entend toutes les paroles qui sortent
de votre bouche, et que si vous jugez, vous serez aussi jugés. ...
N’est-ce pas en nous efforçant de rétablir la santé des blessés
que nous porterons remède aux difficultés existantes et non en les
amputant ? Que gagnerons-nous à les laisser infirmes pour la vie,
avec des capacités d’action amoindries, alors qu’ils auraient pu être
guéris ? —
Manuscrit 143, 1902
.
La médisance affaiblit notre œuvre
— Les plans et les mé-
thodes des serviteurs de Dieu doivent être totalement différents des
manières de faire du monde. Leur œuvre doit être poursuivie dans
la simplicité du Christ. Sachez que celui qui se permet de critiquer
les autres s’affaiblit lui-même. Dieu n’a pas confié aux hommes ou
aux femmes la charge de dénoncer les fautes de leurs collègues de
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travail. —
The Review and Herald, 2 septembre 1902
.
Une tentation spéciale de Satan
— Si les hommes désirent
adopter l’attitude voulue pour que Dieu puisse se servir d’eux, ils
doivent renoncer à critiquer leurs semblables, cherchant à mettre en
relief leurs défaillances. C’est là une tentation spéciale de Satan, par
laquelle il s’efforce de freiner l’œuvre du Seigneur. —
Manuscrit
152, 1898
.
La suffisance détruit l’œuvre
— Nous avons besoin d’hommes
qui fortifieront et édifieront l’œuvre, au lieu de renverser et d’essayer
de détruire ce que d’autres ont essayé de réaliser. Il nous faut des
hommes et des femmes en qui Dieu peut travailler, parce que le sol
en friche de leur cœur a été labouré.
En revanche, nous n’avons pas besoin d’ouvriers qui doivent être
soutenus et portés par ceux qui sont dans la vérité depuis longtemps,
d’ouvriers qui ont une très haute idée de leur personne. Nous leur
disons : “restez à votre place”. Nous avons eu suffisamment de mal
avec ce genre d’ouvriers. Nous voulons des hommes qui ne sont
pas pétris d’égoïsme et qui ne sont pas imbus de leur personne. —
Manuscrit 173, 1898
.
Ce qui retarde le progrès de l’œuvre
— Les attributs de l’en-
nemi de Dieu et de l’homme s’expriment souvent dans l’esprit qui
les anime et les attitudes qu’ils prennent à l’égard des autres. Ils se
heurtent mutuellement parce qu’ils ne sont pas participants de la
nature divine, et ils agissent dans le sens contraire à la perfection
de leur caractère. Ils se font du mal à eux-mêmes, et ils rendent le