Faire preuve de sérieux dans le travail
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Dieu ? Cette œuvre au service du Seigneur, qui doit affronter les
ténèbres morales, exige de l’abnégation, un dur travail, des efforts
persévérants et une foi sincère. Nombreux sont ceux qui prétendent
avoir été capables de faire de grandes choses, si seulement ils en
avaient eu l’occasion ; mais selon eux, il y a toujours eu des obstacles
qui les en ont empêchés ; à les entendre, la Providence leur aurait
barré la route afin qu’ils ne puissent pas faire ce qu’ils désiraient.
Ne nous attendons pas à ce que de merveilleuses occasions viennent
au devant de nous ; mais c’est nous qui, par une action rapide et
dynamique, devons nous saisir des occasions, les susciter et maîtriser
les difficultés.
Vous avez besoin de l’énergie vitale qui vient du ciel. Dans notre
travail, nous ne devons pas seulement frapper le fer quand il est
chaud, mais chauffer le fer en le frappant. Une action lente, relâchée,
indolente n’est pas en mesure d’accomplir cette œuvre. Nous devons
insister en toute occasion, favorable ou non [cf.
2 Timothée 4 :2
]. Ce
sont des temps difficiles pour travailler. A cause de nos hésitations et
de nos atermoiements, nous perdons beaucoup de bonnes occasions.
...
L’indécision, l’irrésolution et les hésitations : voilà ce qui vous
empêche le plus d’accomplir votre devoir. Que Dieu vous aide à
vous revêtir de l’armure, et à réaliser l’œuvre du Maître ! —
Lettre
13, 1886
.
Sérieux, fidélité, obéissance
— Les intérêts du royaume du
Christ exigent d’autant plus de sérieux et de fidélité que les choses
spirituelles et éternelles sont plus importantes que les choses tem-
porelles. Pas question donc de travailler avec mollesse, d’agir avec
nonchalance et lenteur, car ce serait au péril de notre âme et de celle
de nos semblables. ...
[579]
Quel général accepterait de prendre le commandement d’une
armée si les officiers qui sont sous ses ordres refusent d’obéir tant
qu’ils ne sont pas certains que ces ordres sont acceptables ? Une telle
attitude serait dramatique pour toute cette armée, car elle saperait
les énergies des soldats qui se demanderaient : N’y aurait-il pas une
meilleure tactique ? Quoi qu’il en soit, même s’il y en avait une, il
leur faudrait obéir aux ordres, sinon, ce serait la défaite et le désastre.
Quelques secondes d’hésitation, et l’avantage qu’on aurait pu obtenir
serait perdu.