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Principes relatifs à la santé
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prêt à tirer profit de chaque faiblesse qui l’aiderait à rendre efficaces
ses tentations. Quand notre esprit est surmené et notre corps fatigué,
c’est alors qu’il nous livre ses assauts les plus violents. Que le
serviteur de Dieu ménage donc soigneusement ses forces, et lorsque
la fatigue viendra, qu’il s’en aille à l’écart pour communier avec
Jésus. —
Ministère évangélique, 241
(Publ. 1915).
Éviter le surmenage
— J’entends parler d’ouvriers dont la santé
périclite sous le poids des fardeaux qu’ils ont à porter. Cela ne devrait
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pas être. Dieu désire que nous nous souvenions que nous sommes
mortels. Nous ne devons pas inclure trop de choses dans notre
travail. Nous ne devons pas non plus nous soumettre à une tension
telle que nos énergies physiques et mentales soient épuisées. Nous
avons besoin d’un plus grand nombre d’ouvriers, afin que ceux qui
doivent porter actuellement de lourds fardeaux soient soulagés. —
The Review and Herald, 28 avril 1904
.
Relaxation, exercice et responsabilités familiales
— Si, pen-
dant ses heures de loisir, un prédicateur travaille dans son jardin,
doit-il déduire ce temps de son salaire ? Nullement puisque par
ailleurs il lui arrive de faire des heures supplémentaires non rétri-
buées pour l’exercice de son ministère. Certains ouvriers passent de
nombreuses heures à se reposer, et il est normal qu’ils prennent ainsi
du repos quand ils le peuvent, car l’organisme ne peut être soumis à
une forte tension si l’on ne prend pas le temps de se relaxer. Dans
une journée, il est des heures où l’ouvrier doit accomplir un travail
épuisant pour lequel il ne perçoit aucun supplément de salaire ; si
donc il estime devoir couper du bois plusieurs heures par jour, ou
travailler dans son jardin, c’est son droit au même titre qu’il a le droit
de prêcher. Un ministre de l’Évangile ne peut pas être constamment
en train d’enseigner la Parole de Dieu et de faire des visites, car c’est
une tâche épuisante.
D’après la lumière que j’ai reçue, si nos prédicateurs accom-
plissaient davantage de travail physique, ils en tireraient des béné-
dictions sur le plan santé. Après avoir passé sa journée à prêcher,
à faire des visites et à donner des études bibliques, le prédicateur
devrait pouvoir disposer du temps nécessaire pour s’occuper de ses
propres besoins. S’il perçoit un petit salaire, il peut ainsi augmenter
ses maigres ressources. Les gens étroits d’esprit verront là quelque