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Nouvelles affectations des ouvriers
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de fautes, mais qu’ils s’efforçaient de connaître et d’accomplir la
volonté du Maître, et qu’ils avaient des talents qui les qualifiaient
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pour entrer en contact avec des hommes et des femmes appartenant
à la classe élevée, et que grâce à leurs efforts, de nombreuses per-
sonnes s’intéresseraient à la vérité. Je savais que si on les mutait,
cela porterait préjudice à un important territoire qui avait de grands
besoins, et qu’ils en seraient très affectés, car ils venaient de s’ins-
taller dans un logement convenable. Aussi je n’étais pas disposée à
user de mon influence pour qu’ils soient déplacés.
En de telles circonstances, leur mutation dans un autre territoire
aurait fait mauvaise impression sur ceux qui, grâce aux efforts de
ce couple, avaient récemment souscrit à la vérité. Par ailleurs, s’ils
avaient effectivement de regrettables traits de caractère, on n’y chan-
gerait rien en les affectant à un autre poste, car ils conserveraient
leurs travers et leurs méthodes. —
Lettre 48, 1907
.
Satan apprécie les déplacements fréquents d’ouvriers
— Si
le prédicateur avait refusé carrément d’écouter les déclarations ten-
dancieuses, partiales de certains, s’il s’était inspiré des directives de
la Bible et avait dit, à l’exemple de Néhémie : “J’ai un grand ouvrage
à exécuter, et je ne puis descendre” (
Néhémie 6 :3
), la santé spiri-
tuelle de cette communauté aurait été infiniment meilleure. Cette
habitude qui consiste à enlever des hommes de leur champ de travail
s’est manifestée à maintes reprises dans l’histoire de notre message.
Tel est le stratagème employé par l’ennemi des âmes pour enrayer
l’œuvre de Dieu. Quand des personnes qui étaient sur le point de
prendre position en faveur de la vérité sont ainsi laissées à la merci
d’influences défavorables, elles perdent leur intérêt pour le message,
et il est rare qu’une impression aussi profonde puisse être à nouveau
produite sur elles. Satan cherche toujours à inciter le prédicateur à
quitter son lieu de travail au moment décisif, afin que les résultats de
ses efforts soient totalement compromis. —
Manuscrit 1, 1878, p.1
.
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