OFfrandes volontaires
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qu’à les diminuer d’un iota. Au service de qui s’est-il placé ? Pour
qui prépare-t-il son offrande ? — Pour celui dont il dépend pour
toutes les bonnes choses dont il jouit. Que personne d’entre nous,
qui recevons la grâce du Christ, ne fournisse une occasion aux anges
d’être confus à notre sujet, et à Jésus d’avoir honte de nous appeler
ses frères.
Allons-nous cultiver et manifester l’ingratitude en étant mesquins
dans nos dons pour la cause de Dieu ? — Non et non ! Abandonnons
notre moi dans un sacrifice vivant et offrons-nous entièrement à
Jésus. Nous lui appartenons ; nous sommes sa possession qu’il a
rachetée. Ceux qui ont reçu sa grâce, qui contemplent la croix du
Calvaire, ne vont pas s’interroger sur la part qu’ils doivent donner,
mais ils auront la conviction que l’offrande la plus substantielle est
encore beaucoup trop insignifiante, absolument disproportionnée à
l’incommensurable don de Dieu en la personne de son Fils unique.
Grâce à son esprit de renoncement, le plus dépourvu trouvera le
moyen de se procurer quelque chose à rendre à Dieu —
The Review
and Herald, 14 juillet 1896
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