Preparation a la mort
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et le pousser à prendre des dispositions telles que ses biens soient
consacrés à la propagation de la foi ? Verrat-on avec indifférence
cet homme quitter la vie en dérobant à Dieu ce qui lui appartient ?
Ce serait une perte considérable pour lui-même et pour la cause, car
placer son argent entre les mains de ceux qui se désintéressent de la
Parole, c’est l’envelopper dans un linge pour l’enfouir dans le sol.
Une meilleure solution
Le Seigneur désire que ses disciples disposent de leurs biens
pendant qu’ils peuvent le faire eux-mêmes. Certains demanderont :
“Dois-je me dessaisir de tout ce que je puis appeler mien ?” Peut-être
pas maintenant, mais il faut être disposé à le faire pour l’amour du
Christ. Reconnaissons-le comme le Maître absolu de tout ce qui
nous appartient et usons de nos biens d’une main libérale chaque
fois que des fonds sont nécessaires au progrès de son œuvre.
Quelques-uns font la sourde oreille lorsqu’on sollicite leur contri-
bution soit pour envoyer des missionnaires à l’étranger, soit pour
publier la vérité et la répandre comme des feuilles en automne dans
toutes les parties du monde. Ces personnes tenteront de justifier leur
avarice en vous informant qu’elles ont pris leurs dispositions pour
faire du bien après leur mort. Elles ont pensé à Dieu dans leur testa-
ment. C’est pourquoi elles vivent en avares, dérobent Dieu dans les
dîmes et les offrandes et, par testament, elles rendront au Seigneur
une faible partie de ce qui leur a été confié à titre de prêt, tandis que
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la plus grosse part ira à des parents qui ne s’intéressent nullement
aux vérités bibliques. C’est un détournement de la pure espèce. Il
consiste à dérober Dieu de ce qui lui revient, non seulement pendant
la vie, mais aussi après la mort.
Un risque terrible
C’est une folie manifeste que d’attendre presque jusqu’à sa
dernière heure pour se préparer à la vie future. C’est aussi une grave
erreur que de ne pas répondre immédiatement aux appels de Dieu
et de n’être généreux qu’au moment où l’on doit passer à d’autres
l’administration de ses biens. Ceux à qui l’on confie ses richesses
peuvent ne pas les administrer aussi bien. Comment des riches osent-
ils courir de tels risques ? Ceux qui attendent d’être à l’article de la