L’œuvre de Dieu doit etre soutenue
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bienfaits à d’autres en accomplissant son œuvre pour le Seigneur. En
donnant une part de ce qu’il reçoit, il accroît sa capacité de recevoir.
Il augmente sa réceptivité pour une mesure nouvelle de grâce et de
vérité. Il reçoit ainsi des lumières plus vives, des connaissances plus
vastes. De cette faculté de recevoir et de donner dépendent la vie et
la croissance de l’Eglise. Celui qui reçoit sans jamais donner perd
bientôt la capacité de recevoir. Si la vérité n’émane pas de lui pour
aller à d’autres, il devient incapable de recevoir. Nous devons trans-
mettre les biens qui nous viennent du ciel si nous voulons recevoir
de nouvelles bénédictions.
Le Seigneur n’a pas l’intention de venir sur la terre pour y ap-
porter de l’or et de l’argent en vue de faire progresser son œuvre.
Il accorde des biens à des êtres humains, leur demandant de faire
avancer son œuvre par des dons et des offrandes. Parmi les buts
que doit se proposer l’emploi des biens confiés par le Seigneur, le
plus important est l’entretien des ouvriers dans la moisson. Et si des
hommes sont disposés à devenir des intermédiaires par lesquels les
bénédictions célestes pourront se déverser sur d’autres, le Seigneur
leur accordera ses bienfaits. Le fait de rendre à Dieu la part qui lui
revient ne saurait nous appauvrir ; c’est, au contraire, en retenant que
l’on s’appauvrit. ...
Un temps pour pratiquer l’esprit d’economie et de sacrifice
Dieu invite son peuple à prendre conscience de ses responsabili-
tés. Un flot de lumière jaillit de sa Parole, et il faut que les devoirs
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négligés soient désormais remplis. Lorsqu’ils seront à nouveau mis
en pratique, en particulier en apportant au Seigneur les dîmes et les
offrandes qui lui appartiennent, une voie s’ouvrira au monde pour
qu’il entende le message que le Seigneur lui destine. Si le peuple
de Dieu était pénétré de son amour, si chaque membre d’église
était animé par l’esprit de sacrifice, nous ne manquerions pas de
fonds pour nos pays et pour les missions ; nos ressources se multi-
plieraient ; des milliers de portes s’ouvriraient par lesquelles nous
serions invités à entrer. Si le dessein divin de donner le message de
miséricorde au monde s’était réalisé, le Christ serait déjà revenu, et
les élus seraient entrés dans la cité de Dieu.