L’œuvre de Dieu doit etre soutenue
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aumônes !” Le temps vient où les observateurs de la loi de Dieu ne
pourront plus ni acheter ni vendre. Si Dieu vous a confié de l’argent,
soyez des économes fidèles dans la gérance de ces biens ; sortez
cet argent de sa serviette, et envoyez vos talents aux changeurs, de
manière que, lors de son retour, le Christ reçoive ce qui lui appartient
augmenté des intérêts.
Une joyeuse liberalite dans l’œuvre qui s’acheve
Dans les tout derniers temps, avant que s’achève cette œuvre, les
dons afflueront sur l’autel du sacrifice. Des hommes et des femmes
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considéreront comme un privilège le fait de participer à la prépa-
ration des âmes pour le grand jour de Dieu et ils donneront des
centaines de dollars aussi facilement qu’on en donne quelques-uns
aujourd’hui.
Si l’amour du Christ brûlait dans le cœur de ceux qui professent
faire partie de son peuple, nous verrions aujourd’hui se manifester
le même esprit. S’ils comprenaient seulement combien est proche la
fin de toute œuvre de salut en faveur des âmes, ils sacrifieraient leurs
biens aussi facilement que ne le firent les membres de la primitive
Eglise. Ils travailleraient en faveur de l’avancement de la cause de
Dieu avec autant de zèle que les gens du monde travaillent à acquérir
des richesses. Ils useraient de tact et d’habileté, et ils œuvreraient
avec ardeur et désintéressement à réunir des fonds, non pour les
amasser pour eux-mêmes mais pour les verser au trésor du Seigneur.
Que penser de l’idée que certains s’appauvriront en investissant
leurs fonds dans l’œuvre de Dieu ? Pour nous sauver, le Christ s’est
fait pauvre ; mais vous, vous amassez des richesses pour l’éternité,
vous vous constituez dans le ciel un trésor qui ne passe pas. Vos
biens sont en parfaite sécurité, beaucoup mieux que dans une banque
ou investis dans des maisons et des terres. Ils sont placés dans des
bourses inusables. Nul voleur ne peut s’en emparer, et aucun feu ne
peut les consumer. ...
Lorsque nous obéissons aux ordres du Sauveur, notre exemple
parle plus haut que nos paroles. La plus forte manifestation de la
puissance de la vérité se constate lorsque ceux qui professent y croire
présentent dans leurs actions une expression de leur foi. Ceux qui
adhèrent à cette vérité solennelle doivent être animés d’un esprit