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Conseils á L’Eglise
Chez les enfants et les jeunes gens l’usage du tabac cause un mal
incalculable. Ils en sont tout particulièrement affectés. Les parents
leur lèguent la débilité mentale, la faiblesse physique, le désordre
des nerfs, et des besoins contraires à la nature. Ces mauvaises pra-
tiques, continuées par les enfants, en augmentent et en perpétuent
les déplorables conséquences.
Le ministère de la guérison, 275
.
Le thé et le café ne nourrissent pas le système
Le thé est un stimulant et produit même un certain degré d’ivresse.
Le café et d’autres breuvages de même nature sont identiques. On
éprouve d’abord une certaine euphorie. Les nerfs de l’estomac sont
excités et cette excitation se transmet au cerveau qui, à son tour,
la communique au cœur. Ce dernier bat plus rapidement, et tout
l’organisme en reçoit une impulsion réelle, bien que passagère. On
oublie la fatigue, les forces semblent revenir ; l’esprit se ranime,
et l’imagination devient plus vive. Devant de semblables résultats,
il en est beaucoup qui croient que le thé ou le café leur font le
plus grand bien. Mais c’est une erreur. Ces boissons ne sont pas
nourrissantes, car leur effet se produit avant le temps nécessaire
à la digestion et à l’assimilation. Ce qui semble être de la force
n’est qu’une excitation nerveuse. Lorsque l’effet du stimulant cesse,
cette prétendue force disparaît, et l’on ressent de la lassitude et de
la langueur. L’usage continuel de ces breuvages épuise les forces
vitales et produit de nombreux malaises : maux de tête, insomnies,
palpitations, indigestions, tremblements, etc. Les nerfs fatigués ont
besoin de repos plutôt que d’excitation et de surmenage.
Le ministère
de la guérison, 274
.
Certains se sont éloignés de Dieu et on fait usage de thé et de
café. Ceux qui violent les lois de la santé auront l’esprit aveuglé et
violeront la loi de Dieu.
Tempérance, 63
.
L’emploi des médicaments
L’emploi des médicaments toxiques est une pratique qui engendre
une multitude de maladies. Beaucoup de gens ne cherchent pas
à connaître la cause réelle de leurs malaises. Leur unique préoc-
cupation est d’être soulagés de leurs douleurs et des inévitables