Mariage de chrétiens avec des incroyants
            
            
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              à celui du jeune homme auquel Jésus disait : “Il te manque une
            
            
              chose ;” et cette chose, c’est l’essentiel.
            
            
              Ibid., 61
            
            
              .
            
            
              Deux hommes peuvent-ils marcher ensemble, sans en être
            
            
              convenus ?
            
            
              On entend dire parfois que celui ou celle qui ne croit pas est
            
            
              hostile à la religion et possède, du reste, tout ce que l’on peut désirer
            
            
              chez un époux ou une épouse, à cette exception près qu’il n’est
            
            
              pas chrétien ou qu’elle n’est pas chrétienne. Bien que, dans son for
            
            
              intérieur, le croyant comprenne l’inconvenance de s’unir pour la vie
            
            
              à quelqu’un qui n’a pas la foi, pourtant, dans neuf cas sur dix, il
            
            
              suit son inclination. Le déclin spirituel commence au moment où
            
            
              les engagements du mariage sont échangés devant Dieu. La ferveur
            
            
              religieuse s’affaiblit, et l’on perd insensiblement ses attaches avec la
            
            
              piété, jusqu’à ce que tous deux marchent côte à côte sous la bannière
            
            
              de Satan. Déjà, pendant les noces, l’esprit du monde l’emporte sur
            
            
              la conscience, la foi et la vérité. Dans le nouveau foyer, l’heure de la
            
            
              prière n’est pas respectée. Les époux se sont choisis et ont congédié
            
            
              Jésus.
            
            
              Ibid., 62, 63
            
            
              .
            
            
              Au début, l’incroyant peut ne pas montrer d’opposition à la piété ;
            
            
              mais lorsqu’il s’agira d’aborder la question de la Bible et de la vérité,
            
            
              voici ce que l’on entendra : “Tu m’as épousé sachant ce que je suis ;
            
            
              je préfère que tu ne parles pas de ces choses. Que dorénavant il soit
            
            
              entendu que ta croyance particulière ne fera plus jamais l’objet de
            
            
              notre conversation.” Et si le croyant manifestait quelque insistance,
            
            
              cela pourrait paraître comme un manque de bonté envers celui que
            
            
              n’intéresse pas la religion.
            
            
              Le croyant se dit alors qu’il doit faire quelques concessions
            
            
              au conjoint qu’il s’est choisi. Il faudra consentir aux amusements
            
            
              mondains. On éprouvera d’abord une répugnance à le faire ; mais
            
            
              l’amour de la vérité s’affaiblira peu à peu et la foi cédera la place
            
            
              au doute et à l’incrédulité. Nul ne se serait attendu que celui qui
            
            
              était si ferme, si consciencieux, si dévoué au Christ, puisse jamais
            
            
              devenir la personne inconstante et vacillante d’aujourd’hui. Quel
            
            
              changement peut produire un mariage imprudent !
            
            
              Il est périlleux de contracter une alliance mondaine. Satan sait
            
            
              bien que l’heure du mariage de beaucoup de jeunes gens et de jeunes