Une vie conjugale heureuse et épanouie
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une opinion différente de la vôtre. L’arbre de la vie chrétienne ne
peut produire de tels fruits.
Foyer chrétien, 113
.
Mon frère, ma sœur, ouvrez la porte de votre cœur à Jésus.
Invitez-le dans le temple de votre âme. Aidez-vous réciproquement
à surmonter les obstacles, qui surgissent dans toute vie conjugale.
Ce sera pour vous un âpre combat que de vaincre votre adversaire le
diable, et si vous attendez de Dieu qu’Il vous soutienne dans cette
bataille, vous devez être unis, déterminés à vaincre, en gardant vos
lèvres de toute parole pernicieuse, n’hésitant pas à vous jeter à ge-
noux et à crier : “Que l’Eternel te réprime, Satan !”
Zacharie 3 :2
.
Ibid., 113
.
Si la volonté de Dieu s’accomplit, le mari et la femme se res-
pecteront réciproquement et manifesteront amour et confiance. Tout
ce qui est de nature à troubler la paix et l’unité de la famille devrait
être formellement rejeté ; la bonté et l’amour devraient être cultivés
sans relâche. Celui qui manifeste un esprit de tendresse, de pardon et
d’amour découvrira que ce même esprit rejaillit sur lui. Dans le foyer
où règne l’Esprit de Dieu, il ne peut être question d’incompatibilité
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de caractère. Quand le Christ, l’espérance de la gloire, grandit dans
les cœurs, l’union et l’amour règnent dans le foyer. Le cœur de la
femme, en qui le Christ habite, sera forcément en union étroite avec
le cœur du mari où le Christ habite aussi. Ils feront ensemble tout
ce qui est en leur pouvoir afin d’être admis dans les demeures que
le Christ est allé préparer pour ceux qui l’aiment.
Foyer chrétien,
113-114
.
Ceux qui considèrent le mariage comme l’une des institutions
sacrées établies par Dieu et protégées par Son saint commandement
se laisseront guider par les impératifs de la raison.
Ibid., 115
.
Dans la vie conjugale, hommes et femmes se comportent parfois
comme des enfants indisciplinés et pervertis. Le mari veut agir à sa
guise, l’épouse de même, et personne ne veut céder. Un tel état de
choses ne peut qu’aboutir au désastre. Tous deux, mari et femme,
devraient être disposés à renoncer à leur façon de penser et d’agir.
Le bonheur n’est pas possible lorsque chacun ne veut en faire qu’à
sa tête.
Ibid., 112
.
Aucune puissance terrestre ne peut vous maintenir, vous et votre
mari, dans les liens de l’unité chrétienne si vous ne cultivez pas
l’amour et le pardon réciproques. Votre vie conjugale devrait être