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Conseils á L’Eglise
Mais si la mère s’attache fermement à de bons principes, si elle
pratique la tempérance et cultive l’abnégation, si elle est aimable
et bonne, elle peut transmettre à son enfant ces précieuses qualités.
Ibid
.
Les jeunes enfants sont pour leur mère un miroir, dans lequel
elle peut voir refléter ses propres habitudes et son comportement.
Aussi, combien ne devrait-elle pas surveiller son langage et sa façon
d’agir en présence de ces petits élèves ! Elle doit cultiver les traits
mêmes de caractère qu’elle aimerait voir se développer en eux.
Ibid.,
258
.
Quand les responsabilités de la mère doivent être allégées
On commet généralement l’erreur de ne pas apporter des chan-
gements dans la vie d’une femme avant la naissance de ses enfants.
Pendant cette période importante, son travail devrait être allégé. De
grands bouleversements se produisent en elle. Cela requiert une
plus grande quantité de sang et par conséquent un surcroît de nour-
riture de qualité destinée à être transformée en sang. Si elle ne
consomme pas une quantité suffisante d’aliments nourrissants, elle
ne peut conserver toute sa vigueur physique, ce qui altère la vitalité
de l’enfant qu’elle attend.
Ibid., 247
.
Il faut également veiller à ses vêtements. Elle devrait prendre
soin de protéger son corps de toute sensation de froid et ne pas faire
inutilement appel à sa vigueur pour suppléer le manque de vêtements
confortables. Si la femme enceinte est privée d’une nourriture abon-
dante et saine, son sang sera appauvri, sa circulation sera perturbée
et son enfant souffrira des mêmes carences ; il lui sera impossible de
trouver les éléments dont son propre sang a besoin pour le former.
La santé de la mère et celle de l’enfant dépendent donc beaucoup
du confort des vêtements et de la qualité des aliments consommés.
Ibid., 247, 248
.
Recommandation à la mère qui allaite
Le meilleur aliment pour le bébé est celui que la nature lui fournit.
Il ne devrait pas en être privé sans nécessité. Il faut être sans cœur