La mère et son enfant
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Autant que possible, évitez les crises de ce genre, car elle im-
plique une lutte violente pour la mère comme pour l’enfant. Mais
si un tel état des choses se manifeste, celui-ci doit être amené à
soumettre sa volonté à celle plus sage de ses parents.
La mère doit arriver à se dominer elle-même parfaitement, et
ne rien faire qui éveille chez son enfant un esprit de bravade. Il ne
faut pas qu’elle donne des ordres en élevant la voix. Elle gagnera
beaucoup en restant douce et aimable. Qu’elle se conduise avec son
enfant de manière à l’amener à Jésus ; qu’elle se souvienne que le
Seigneur est son soutien et que l’amour est sa force. Si elle est une
bonne chrétienne, elle ne cherchera pas à obliger son enfant à se
soumettre. Elle priera avec ferveur pour que l’ennemi n’obtienne
pas la victoire, et tout en priant elle se rendra compte que sa vie
spirituelle se renouvelle. Elle verra que la même puissance qui
opère en elle travaille aussi dans son enfant. Celui-ci deviendra
plus aimable, plus soumis. La bataille sera gagnée. La patience, la
bonté, les douces paroles de la mère ont accompli cette œuvre. La
paix a succédé à l’orage comme le soleil à la pluie. Et les anges
qui ont observé la scène entonnent des chants joyeux. Ces crises
se produisent aussi entre mari et femme. S’ils ne sont pas soumis à
l’esprit de Dieu, ils manifesteront alors le même esprit impulsif et
déraisonnable qui se révèle si fréquemment chez les enfants. Cette
lutte entre deux volontés sera semblable au roc qui se heurte contre
le roc.
Testimonies for the Church 7 :47, 48
.
Cf.
Testimonies for the
Church 3 :111, 112
.
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