Le choix des lectures
            
            
              229
            
            
              où l’auteur cherche à dégager une leçon morale, sont une vraie
            
            
              malédiction pour les lecteurs. Un roman peut être tout rempli de
            
            
              sentiments religieux ; dans la plupart des cas, Satan s’y déguise en
            
            
              ange de lumière pour mieux tromper et séduire. Personne ne doit se
            
            
              croire si ferme dans ses principes, si garanti contre la tentation, qu’il
            
            
              puisse, sans danger, s’adonner à de telles lectures.
            
            
              Ibid., 270
            
            
              .
            
            
              Les lecteurs de romans cultivent une mauvaise habitude qui dé-
            
            
              truit la spiritualité et qui éclipse la beauté des pages sacrées. Ces lec-
            
            
              tures créent une excitation malsaine, elles enfièvrent l’imagination,
            
            
              rendent l’intelligence incapable d’occupations utiles, déshabituent
            
            
              l’âme de la prière, et ôtent le goût des principes spirituels.
            
            
              Ibid., 270
            
            
              .
            
            
              Dieu a doué beaucoup de nos jeunes gens de capacités supé-
            
            
              rieures ; trop souvent, cependant, ils ont énervé leurs facultés, affai-
            
            
              bli leur intelligence par de mauvaises lectures, si bien que pendant
            
            
              des années, ils n’ont pas fait de progrès dans la grâce ni dans la
            
            
              connaissance religieuse. A la prochaine venue du seigneur, par un
            
            
              merveilleux changement, ce qui est corruptible revêtira l’incorrupti-
            
            
              bilité ; ceux qui attendent cet événement devraient, tandis que dure
            
            
              le temps de grâce, se maintenir sur un plan plus élevé.
            
            
              Ibid., 270
            
            
              .
            
            
              Chers jeunes gens, interrogez votre propre expérience pour savoir
            
            
              quelle influence exercent les histoires excitantes. Pouvez-vous, après
            
            
              de telles lectures, ouvrir la Bible et prêter attention aux paroles de
            
            
              la vie ? Le livre de Dieu n’a-t-il pas perdu tout intérêt pour vous ?
            
            
              Le charme d’une histoire d’amour exerce une action malfaisante
            
            
              sur l’esprit, vous empêchant de fixer votre attention sur les vérités
            
            
              [136]
            
            
              importantes et solennelles qui concernent votre bien-être éternel.
            
            
              Ibid., 271
            
            
              .
            
            
              N’hésitez pas à mettre de côté toute lecture inutile, qui, au lieu
            
            
              de développer votre spiritualité, aura pour effet de pervertir votre
            
            
              imagination, de vous amener à penser moins souvent à Jésus, à moins
            
            
              vous occuper de ses précieuses leçons. Libérez votre esprit de tout ce
            
            
              qui pourrait l’entraîner dans une mauvaise direction. Ne l’encombrez
            
            
              pas de vaines histoires qui ne contribuent en rien à développer les
            
            
              facultés mentales. Nos pensées sont déterminées par la nourriture
            
            
              que nous donnons à notre esprit.
            
            
              Ibid.