Le choix des lectures
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Un danger contre lequel nous devrions constamment nous mettre
en garde est la lecture d’ouvrages écrits par des auteurs incroyants.
De telles œuvres sont inspirées par l’ennemi de la vérité, et personne
ne saurait les lire sans mettre son âme en péril.
Foyer chrétien, 398-9
.
Il est vrai que lorsqu’on s’y est laissé prendre, on peut s’en
détacher ; mais tous ceux qui subissent leur influence néfaste se
placent sur le terrain de Satan, qu’il exploite le plus souvent à son
avantage. Comme ils s’exposent à ses tentations, ils n’ont ni la
sagesse de les discerner, ni la force de leur résister. L’incrédulité
et l’athéisme, par leur pouvoir fascinant et ensorcelant, prennent
possession de leur esprit.
Foyer chrétien, 399
.
Mise en garde contre les lectures excitantes pour l’esprit
[137]
Que liront nos enfants ? C’est une question sérieuse qui exige
une réponse tout aussi sérieuse. Cela me chagrine de voir dans des
familles adventistes des périodiques et des journaux contenant des
feuilletons dont l’influence sur les esprits des enfants et des jeunes
ne saurait être bénéfique. J’ai pu observer ceux dont le goût pour la
fiction a été ainsi encouragé. Ils ont eu l’occasion d’entendre des
exposés sur la vérité, d’être éclairés sur la raison d’être de leur foi ;
mais, avec le temps, ils ont perdu le sens du sacré ainsi que leurs
habitudes de piété.
Ibid., 398
.
Les amateurs d’histoires frivoles et excitantes deviennent inca-
pables d’accomplir les devoirs de la vie pratique. Ils vivent dans
un monde irréel. J’ai observé les enfants à qui on a permis de lire
régulièrement de tels contes. Que ce soit à la maison ou ailleurs, ils
étaient agités, rêveurs, incapables de parler d’autres choses que de
banalités. Leur esprit était étranger à toute réflexion et toute conver-
sation d’ordre religieux. Quant on entretient le goût pour les récits à
sensation, les aptitudes mentales se pervertissent et l’intelligence ne
se trouve satisfaite qu’en absorbant cette nourriture malsaine. Pour
ceux qui se complaisent dans ce genre de livres, je ne trouve pas
d’autres expressions que celle d’ “intoxication mentale.” Lorsqu’on
abuse de la lecture, celle-ci exerce sur le cerveau les mêmes effets
que les conséquences physiques résultant de l’intempérance dans le
manger et le boire.
Ibid., 400
.