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Conseils á L’Eglise
basses passions dans le cœur de celui qui regarde. Dieu voit que la
ruine du caractère est souvent précédée par l’indulgence de l’orgueil
et la vanité dans la tenue vestimentaire. Il considère que le coût des
vêtements étouffe le désir de faire le bien.
Mes jeunes sœurs se feront recommander par des vêtements
simples, sans prétention. Rien ne contribuera davantage à faire briller
votre lumière que la simplicité de votre vêtement et de votre attitude.
Vous pouvez montrer à tous combien peu de cas vous faites des
choses de cette vie en comparaison des biens éternels.
Il en est beaucoup qui se vêtent comme les gens du monde,
croyant avoir ainsi une influence sur les incroyants ; mais ils com-
mettent une funeste erreur ; s’ils veulent avoir une influence salutaire,
qu’ils vivent selon ce qu’ils professent être, et qu’ils montrent leur
foi par leurs bonnes œuvres, ne craignant pas de faire une distinction
entre ce qui est chrétien et ce qui est mondain. Leurs paroles, leurs
actes, leurs vêtements doivent rendre témoignage à Dieu. Alors ils
exerceront autour d’eux une sainte influence, et même les incroyants
reconnaîtront qu’ils ont été avec Jésus. Si quelqu’un désire contri-
buer à faire discerner la vérité à son prochain, qu’il vive selon sa
profession de foi et imite le divin modèle.
Mes sœurs, évitez l’apparence du mal. En cette ère rapide, tour-
nez le dos à la corruption, vous n’êtes pas à l’abri à moins que vous
ne preniez garde. La vertu et la modestie sont rares. Je vous inter-
pelle comme des disciples de Christ, faisant un travail exaltant, à
chérir le précieux et incommensurable germe de la modestie.
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La simplicité et la décence unies à des matières modestes feront
beaucoup pour entourer une jeune femme de cette atmosphère de
sainte réserve qui est pour elle un abri contre toutes sortes de dangers.
La simplicité dans les vêtements fera paraître une femme sensée
à son avantage. Habillez-vous comme le feraient des femmes chré-
tiennes -avec simplicité, vous parant de bonnes œuvres, comme il
convient à des femmes qui font profession de servir Dieu.
Par souci de la mode, beaucoup se départent du goût de la sim-
plicité naturelle pour s’attacher aux choses artificielles. Ils sacrifient
temps et argent, vigueur et intelligence, ainsi que la vraie noblesse
d’âme pour se consacrer entièrement aux exigences de la mode.
Chers jeunes gens et chères jeunes filles, ce n’est pas en vous
conformant à la mode, en portant des dentelles, de l’or et des or-