Introduction : Le don prophétique d’Ellen G. White
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élaborés, M
me
White, chez elle, à des centaines de kilomètres, a reçu
une nuit deux visions. Voici ce qu’elle dit de la première vision : “Il
m’a été montré un grand bâtiment où on fabriquait beaucoup d’ali-
ments. Il y avait aussi de plus petits bâtiments près de la boulangerie.
Tandis que j’étais debout près de là, j’entendis des voix des gens
qui se disputaient sur le travail qui s’y faisait. Il y avait un manque
d’harmonie parmi les ouvriers, et la confusion était totale.”
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Elle vit alors le directeur bouleversé qui essayait de raisonner
avec les ouvriers pour apporter l’harmonie. Elle vit des patients qui
entendaient ces disputes et qui “exprimaient des paroles de regret
d’avoir une usine alimentaire établie sur ces jolies terres,” si près du
sanatorium. “Puis quelqu’un apparut sur la scène et dit : ‘On a fait
passer tout ceci devant toi comme une leçon de choses, afin que tu
puisses voir le résultat de la réalisation de certains plans.’”
Puis la scène changea, et elle vit l’usine alimentaire “à une dis-
tance des bâtiments de l’auditorium, sur la voix qui mène vers le
chemin de fer.” Ici l’œuvre était dirigée d’une manière humble et
en harmonie avec le plan de Dieu. Pendant les quelques heures de
la vision, M
me
White écrivait aux ouvriers à Loma Linda, et ceci
a soulevé la question de l’endroit où devrait être construite l’usine
alimentaire. Si leur plan original avait été exécuté, nous aurons été
embarrassés des années plus tard avec un grand bâtiment commer-
cial juste à côté du Sanatorium. Ainsi, on peut voir que de plusieurs
manières, la messagère du Seigneur a reçu des informations et des
instructions à travers des visions pendant le jour ou pendant la nuit.
C’est à partir d’un esprit éclairé que la prophétesse parla et écri-
vit, transmettant le message d’instruction et d’information au peuple.
En faisant cela, M
me
White fut aidée par l’Esprit du Seigneur, mais
sans aucun contrôle mécanique. Elle avait la liberté de choisir les
paroles par lesquelles transmettre le message. Pendant les premières
années de son ministère, elle déclara : “Bien que je sois dépendante
de l’aide de l’Esprit de Dieu pour écrire mes visions comme quand
je le suis en les recevant, cependant, les paroles que j’utilise pour
décrire ce que j’ai vu sont les miennes, sauf quand elles sont celles
prononcées par un ange, que je mets toujours entre guillemets.”
Comme plusieurs auteurs de la Bible, M
me
White choisissait
parfois, sous la direction du Saint Esprit, d’utiliser le langage des