Introduction : Le don prophétique d’Ellen G. White
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Ils montrèrent la voie en inaugurant l’œuvre des publications ad-
ventistes en 1849 et 1850 et en organisant l’Eglise sur des bases
financières saines, dans les années qui suivirent. Puis ce fut l’organi-
sation de la Conférence générale des Adventistes du septième jour,
en 1863. Notre œuvre médicale débuta quelques années plus tard en
1866, ainsi que notre grande œuvre d’éducation au début des années
1870. Les assemblées annuelles se développèrent à partir de 1868,
et en 1874 le premier missionnaire adventiste quittait les Etats-Unis.
A l’origine de ces progrès et les accompagnant dans leur dé-
veloppement incessant, se placent les messages écrits et oraux que
M
me
White prodigua infatigablement à l’Eglise, la conseillant, l’ins-
truisant, l’encourageant. Tout d’abord, ces messages étaient adressés
à certains membres de l’Eglise dans des lettres personnelles ou pu-
bliées sous forme d’articles dans le journal
Present Truth
. Puis, en
1851, M
me
White fit paraître son premier livre, un petit volume de
64 pages intitulé
A Sketch of the Christian Experience and Views
of Ellen G. White
. En 1855 commence la publication d’une série
d’opuscules dont chacun porte le titre de
Témoignages pour l’Eglise.
Par ces messages, Dieu voulut adresser périodiquement à son peuple
des exhortations, des reproches, des directives. Pour répondre à de
nombreuses demandes, ils furent publiés en 1885 en quatre volumes
auxquels vinrent s’ajouter, de 1889 à 1909, d’autres “Témoignages”,
ce qui porta à neuf volumes l’édition complète des
Témoignages
pour l’Eglise
.
James et Ellen White eurent quatre enfants. L’aîné, Henry, ne
vécut que seize ans, et le plus jeune, Herbert, mourut à l’âge de trois
mois. Les deux autres, Edson et William, parvenus à leur maturité,
s’engagèrent activement dans l’œuvre adventiste.
A la requête de la Conférence Générale, M
me
White vint en
Europe pendant l’été de 1885. Elle passa deux ans à affermir les
débuts de l’œuvre sur le continent. Elle s’installa à Bâle et, de là,
voyagea dans le sud, le centre et le nord de l’Europe, assistant à
de grandes assemblées et visitant les églises. Puis elle retourna aux
Etats-Unis où elle séjourna quatre. En 1891, toujours à la demande
de la Conférence Générale, elle s’embarqua pour l’Australie. Elle
y séjourna neuf ans et fit œuvre de pionnier dans le grand champ
australien, particulièrement dans les Départements de l’éducation