Introduction : Le don prophétique d’Ellen G. White
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A sa mort, le rédacteur d’un hebdomadaire bien connu terminait
ainsi l’article où il parlait de sa vie fructueuse : “Elle était d’une
honnêteté absolue en croyant aux révélations qu’elle recevait. Elle
les méritait par sa vie. Elle ne montrait aucun orgueil spirituel et
n’était pas animée d’un esprit de lucre. Elle a vécu la vie et fait
l’œuvre d’une véritable prophétesse.”
Quelques années avant sa mort, M
me
White forma un comité
de publications de ses Ecrits, composé des responsables d’Eglise,
à qui elle a confié ses écrits. Ce comité est chargé de les protéger
et de continuer à les publier. Ayant leur bureau au siège mondial
de l’Eglise Adventiste du Septième Jour, ce comité encourage la
publication des livres de M
me
White en Anglais et en partie ou
entièrement dans les autres langues. Il a aussi publié plusieurs com-
pilations des articles et manuscrits conformément aux instructions
de M
me
White. C’est d’ailleurs avec l’autorisation de ce comité que
ce présent volume est publié.
Mme White telle que les autres l’ont connue
Ayant appris l’expérience inhabituelle de M
me
White comme
étant la messagère du Seigneur, certaines personnes se sont de-
mandées : Quel genre de personne était-elle ? Avait-elle les mêmes
problèmes que nous ? Etait-elle riche ou pauvre ? Avait-elle jamais
souri ?
Mme White était une mère prévenante. C’était une femme de
maison minutieuse. Elle était une maîtresse de maison géniale, qui
recevait souvent les membres d’église chez elle. C’était une voi-
sine serviable. C’était une femme de conviction, d’un tempérament
agréable, gentille dans ses manières et sa voix. Dans son expérience,
il n’y avait pas de place pour une religion triste et morose. On se sen-
tait parfaitement à l’aise en sa présence. Peut-être que la meilleure
manière de faire la connaissance de M
me
White était d’appeler chez
elle en 1859, la première année où elle écrivit un journal intime.
Nous découvrons que la famille White vécut à la périphérie de
Battle Creek, dans une petite maison construite sur un grand terrain,
donnant lieu à un jardin, beaucoup d’arbres fruitiers, une vache,
des poules et un espace où leurs fils pouvaient travailler et jouer. A
l’époque, M
me
White avait trente et un ans. James White en avait