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Conseils á L’Eglise
ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes.”
Romains
15 :1
Des mesures clémentes, des réponses débonnaires et des mots
agréables sont mieux à même de réformer et sauver que la sévérité
et la rudesse. Un peu trop de dureté pourrait éloigner les gens de
vous
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, alors qu’un esprit de conciliation pourrait être le moyen de
les lier à vous. Vous pourriez alors les rétablir dans le droit chemin.
Vous devriez être stimulés par l’esprit de pardon aussi, et dûment
reconnaître les bonnes intentions et actions de votre entourage.
“Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.”
Dieu a fait sa part dans l’œuvre du salut des âmes, et maintenant il
réclame la collaboration de l’église. Voici d’un côté le sang du Christ,
la Parole de vérité, le Saint-Esprit ; de l’autre, les âmes qui périssent.
Tout disciple du Christ a une tâche à remplir pour amener les hommes
à accepter les bénédictions du ciel. Examinons-nous avec soin et
demandons-nous si nous avons accompli cette tâche. Examinons
nos mobiles et toutes les actions de notre vie. Ne se trouvet-il pas
dans notre souvenir plus d’un tableau déplaisant ? Souvent vous avez
eu besoin du pardon de Jésus. Vous avez été constamment l’objet
de sa compassion et de son amour. Et cependant, n’avez-vous pas
manqué de manifester envers vos semblables l’Esprit du Christ à
votre égard ? L’angoisse a-t-elle étreint votre cœur lorsque vous avez
vu une âme s’aventurer sur
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le chemin défendu ? L’avez-vous avertie avec bonté ? Avez-vous
pleuré sur elle et prié avec et pour elle ? Lui avez-vous montré, par
des paroles de tendresse et des actes de bontés, que vous l’aimiez
et que vous désiriez la sauver ? Avez-vous laissé lutter seuls alors
que vous auriez pu les aider, ceux qui marchaient en tâtonnant et qui
défaillaient sous le fardeau de leurs infirmités et de leurs mauvaises
habitudes ? N’avez-vous pas évité de vous approcher des âmes qui
étaient cruellement tentées, alors que le monde était prêt à leur
accorder sa sympathie et à les jeter dans les pièges de Satan ?
N’aviez-vous pas, comme Caïn, été prêt à dire : “Suis-je le gar-
dien de mon frère ?” De quelle manière le grand chef de l’Eglise
peut-il apprécier l’œuvre de votre vie ? Que peut penser de votre
indifférence à l’égard de ceux qui s’écartent du droit chemin celui
pour lequel chaque âme est si précieuse qu’il a donné son sang pour
elle ? Ne craignez-vous pas qu’il vous abandonne comme vous les
abandonnez ? Croyez-le, le véritable gardien de la maison du Sei-